Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, séjourne en Afrique du Sud depuis le 28 août. Ce voyage attire particulièrement l’attention de la classe politique congolaise, car il coïncide avec la tenue d’une conférence de paix organisée par la Fondation Thabo Mbeki, rencontre de haut niveau à laquelle doivent participer plusieurs leaders congolais. Selon une source proche de Vital Kamerhe, ce déplacement aurait pour unique objectif un suivi médical de routine. « Il ne s’agit en aucun cas d’une mission politique ou diplomatique », assure l’entourage, qui tente de dissiper les soupçons de participation à la rencontre initiée par l’ancien président sud-africain. Pourtant, l’absence de communication officielle de l’Assemblée nationale et le mutisme persistant de ses proches collaborateurs nourrissent le doute. Certains observateurs estiment que ce silence contribue davantage à amplifier les spéculations qu’à les apaiser. Un contexte politique tendu La tenue de la conférence de paix intervient dans un climat politique marqué par des tensions internes et des divergences sur la voie à suivre pour ramener la stabilité dans l’Est du