Inondations volontaires de cellules, tapage nocturne, simulacres d’empoisonnement : depuis mercredi, une série d’actions coordonnées perturbe la prison de haute sécurité du Pas-de-Calais, où sont enfermés 88 narcotrafiquants parmi les plus dangereux de France. Les surveillants dénoncent une "guerre d’usure" menée par les détenus.