La ville de Bouaflé a vibré le 29 août 2025 d’émotion et de fraternité lors de l’inauguration du Centre Culturel Kouakou Firmin de Koblata, réhabilité grâce aux efforts de la Mutuelle de Développement de Koblata (Mudeko). D’un coût global de 40 millions de FCfa, cette réhabilitation rend hommage à Firmin Kouakou, figure locale du développement, disparu en 2018.Au cœur de cette cérémonie, le Président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance(Habg), Zoro Bi Ballo Épiphane, a livré un message fort : « Ce qui nous unit est plus fort que ce qui peut nous diviser. Ce qui nous rassemble, c’est la fraternité, les actions de développement, et les valeurs de travail et d’engagement pour notre communauté ». Il a félicité la Mudeko pour cette initiative exemplaire et exprimé l’espoir qu’elle inspire d’autres associations à travers la Côte d’Ivoire : « L’acte que vous venez de poser fera école. Ensemble, nous pouvons bâtir pour nos parents, lutter contre la pauvreté et construire un véritable développement».**media[251344]**Au-delà des discours, la cérémonie a pris des allures festives, portée par les voix et rythmes d’artistes gouro renommés tels que Bi Pomi Junior, Bi Zoto et Vovohi Bordeaux, qui ont fait vibrer le public entre émotion et célébration.L’inauguration du Centre Culturel Kouakou Firmin dépasse le simple hommage à un homme. Elle incarne un symbole de solidarité, de cohésion sociale et d’unité dans l’action. Pour Zoro Bi Ballo, ce centre n’est pas seulement un édifice culturel : c’est un héritage vivant, témoin de ce que l’union et la fraternité peuvent accomplir pour bâtir un avenir meilleur.La cérémonie, empreinte de solennité et de convivialité, a rassemblé une large délégation de cadres de la Marahoué, des représentants de la chefferie traditionnelle, du corps préfectoral et plusieurs personnalités politiques.L’ancien ministre Hubert Oulaye, annoncé, a été représenté par le ministre Lia Bi Douayoua et Jean-Claude Bayou. Prenant la parole au nom du maire de Bouaflé, Goli Bi Foua, deuxième adjoint, a salué l’importance de ce centre culturel pour la vie communautaire et le rayonnement de la localité.**media[251345]**Dans son discours, Kouakou Didier, président de la Mudeko, a rappelé que ce projet est bien plus qu’une simple réhabilitation : « Il s’agit d’un acte de mémoire et de développement, une manière d’honorer un homme qui a marqué notre communauté et de stimuler de nouvelles initiatives collectives. »