Commanditée par la Direction générale de la protection sociale du ministère de l’Emploi et de la Protection sociale, une étude a été menée sur le personnel des services sociaux, avec à la clé l’élaboration d’un dossier d’investissement sur le travail social non contributif en Côte d’Ivoire. S’inscrivant dans la volonté de consolider les mécanismes de protection sociale dans le pays, cette étude réalisée par le cabinet international KPMG a livré ses résultats le vendredi 29 août 2025, à Abidjan-Plateau, lors d’un atelier de restitution.Dans son exposé, N’Gatta Gilles, Senior Manager Conseil, a rappelé le constat qui a motivé l’étude : les investissements infrastructurels dans les centres sociaux en Côte d’Ivoire étaient en décalage avec la répartition du profil et des compétences des travailleurs sociaux.**media[251275]**Se basant sur les normes de l’UNICEF et celles d’autres bailleurs de fonds en matière de protection sociale, son équipe a établi un ratio idéal, soit un travailleur social pour 10 000 habitants.En conséquence, il recommande une augmentation du nombre de travailleurs sociaux en Côte d’Ivoire. Selon lui, cette mesure permettra de réduire les inégalités et de mieux répondre aux besoins de la population. « En termes de besoins pour les populations, ce qui est évident, c’est la capacité des politiques publiques dans le domaine social à leur apporter une assistance immédiate, notamment aux enfants et aux femmes vulnérables en zone rurale », a-t-il ajouté.Pour sa part, Kossa Viviane, Directrice de l’Action sociale, a indiqué que ces résultats permettront désormais de disposer d’un document-cadre pour les travailleurs sociaux et les centres sociaux. Cela contribuera, selon elle, à améliorer le rendement des travailleurs sociaux et à renforcer la prise en charge des populations.« Les résultats de cette étude seront transmis au ministre de tutelle qui, à son tour, les présentera au gouvernement afin que des décisions soient prises », a-t-elle souligné.