À Dakar, ils étaient environ 200 ce samedi 30 août à réclamer justice pour les victimes des répressions des manifestations de 2021 à 2024. Ces dernières avaient fait 66 morts selon Amnesty et plus de 80 d’après les autorités mais aussi des centaines de blessés et de prisonniers politiques. Dix-sept mois après l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, aucune procédure n’a encore abouti malgré leurs promesses. Les familles, elles, veulent que la page de l’amnistie soit définitivement tournée.