Présidentielle du 25 octobre 2025 : Le Conseil constitutionnel publie la liste provisoire des 60 candidats

Le Conseil constitutionnel a officiellement rendu publique, le vendredi 29 août 2025, la liste provisoire des candidatures enregistrées pour l’élection présidentielle du 25 octobre 2025. Cette étape marque une avancée décisive dans le processus électoral en Côte d’Ivoire.60 personnalités en liceTransmises par la Commission Électorale Indépendante (CEI), les déclarations de candidatures ont été enregistrées par le Conseil constitutionnel, qui a établi une liste provisoire comptant 60 postulants issus de divers horizons politiques et de la société civile.Parmi eux, figurent d’anciens présidents, des leaders politiques connus, ainsi que de nombreux indépendants. On note notamment la candidature du président sortant Alassane Ouattara, du fondateur du PPA-CI Laurent Gbagbo, de l’ancienne Première dame Simone Ehivet Gbagbo, ainsi que de plusieurs figures de l’opposition comme Pascal Affi N’Guessan (FPI) et Tidjane Thiam (PDCI-RDA).La liste comporte également de nouveaux visages, dont des jeunes leaders et des indépendants, reflétant la vitalité de la scène politique ivoirienne.Un délai pour contestations et observationsConformément à l’article 56 du Code électoral, le Conseil constitutionnel précise que les candidats et les partis ou groupements politiques qui les parrainent disposent d’un délai de 72 heures à compter de la publication pour formuler d’éventuelles réclamations ou observations.Ces requêtes doivent être déposées en dix exemplaires originaux au Secrétariat général du Conseil, sis au Plateau. Passé ce délai, soit le lundi 1er septembre 2025 à 18 heures, aucune contestation ne sera recevable.Le Conseil constitutionnel se prononcera alors, après examen, sur la liste définitive des candidats autorisés à concourir à la magistrature suprême.Vers un scrutin décisifLa présidentielle du 25 octobre 2025 s’annonce comme un rendez-vous crucial pour la démocratie ivoirienne. Avec un nombre record de candidatures, elle traduit à la fois l’attrait pour la fonction présidentielle et l’importance des enjeux politiques, sociaux et économiques pour l’avenir du pays.En attendant la validation finale, le Conseil constitutionnel rappelle que seuls les candidats et leurs partis sont habilités à introduire des réclamations. La présidente du Conseil, Chantal Nanaba Camara, a insisté sur la transparence et le respect des procédures légales, gages d’un processus électoral apaisé.