« Je suis pour que l'opposition prenne le pouvoir. Quand je parle de l’opposition, je parle d'alternance. Je ne parle pas de ma personne. Simone Ehivet Gbagbo est candidate. Ahoua Don Mello est candidat. Assalé Tiémoko est candidat. Vincent Toh Bi, Pascal Affi N’guessan sont candidats. Ce à quoi je travaille, c'est de faire en sorte qu'il y ait une force qui puisse faire gagner les élections à l'opposition. C'est à ça que je crois. Et Je suis prêt à me battre avec eux contre nos adversaires pour avoir la victoire en octobre 2025 », a déclaré Charles Blé Goudé, président du Congrès Panafricain pour la Justice et l'Égalité des Peuples (Cojep).C’était le samedi 30 août 2025, à la place Jean-Paul II de Yamoussoukro, le lieux symbole choisi par ce parti de l’opposition pour célébrer ses dix ans de vie et de combat pour l’égalité, la justice et la paix.Ils étaient des milliers de militants et de sympathisants venus de l’ouest, Nord, Sud, Est et du centre du pays après avoir débourser la somme de 1000 Fcfa pour venir écouter le message de leur leader, celui qu’ils appellent le guide, le mentor.**media[251379]**A leur endroit, ainsi qu’à l’endroit de tous ceux qui ont fait l’amitié de répondre à l’invitation du parti, notamment des panafricanistes et partis politiques frères ivoiriens, Charles Blé Goudé a exprimé sa gratitude avant de leur rappeler sa vision de la politique, son engagement pour une lutte pacifique.« Je ne choisis pas la force pour combattre la force, j’y vais les mains nues. Cette philosophie, je l’ai utilisée en 2004 et 2007, et aujourd’hui encore je parle de paix », a-t-il dit avant d’insister sur l’importance d’éviter tout climat de violence dans le processus électoral. Surtout, a-t-il insisté, la Côte d’Ivoire n’a plus besoin que pour des élections, des frères et sœurs opposés par la politique, s’entredéchirent.C’est pourquoi, il insiste et persiste sur l’importance d’un dialogue entre opposition et parti au pouvoir. « Moi, j'ai choisi le dialogue pour la résolution des problèmes. C'est un choix libre que j'ai fait et que j'assume. Cela ne fait pas de moi un gars du Rhdp. Cela ne fait pas des gens du Rhdp des gars du Cojep. La Cap a rencontré le Rhdp, pour convaincre le parti de la nécessité d'un dialogue politique. Nous sommes en train de discuter. Nous avons géré les problèmes. Sans crier, sans faire de bruit », a-t-il instruit le public.Et de souligner son optimisme qu'après les vacances gouvernementales, les deux parties se retrouveront pour faire le point. Et certainement passer la main au ministère de l'intérieur. Qui selon lui, va certainement convoquer le dialogue politique.« Le plus important, que les Ivoriens s'assaillent autour d'une table. Pour que l'on ne puisse plus traumatiser notre population. C'est à cela que je travaille », a-t-il insisté.**media[251380]**« Là où la vie, l'avenir de la Côte d’Ivoire est engagée, mon ego s’incline »Pour Charles Blé Goudé, l’intérêt de la Côte d’Ivoire doit être au-dessus de tout intérêt. Pour cela, il dit qu’il fera barrage à toute violence pendant ces élections. « Je vais utiliser tout mon leadership dans ces élections pour qu’il n’y ait pas de bagarres. Là où la Côte d’Ivoire est engagée, mon ego s’incline », a-t-il lâché.Aussi, appelle-t-il l’opposition à l’union. Une seule coalition pourrait précise-il, conduire à la victoire. En même temps, il dément le fait que des langues disent : « Si l’opposition n’est pas unie, elle ne gagnera pas. Sachez que ce n’est pas vrai », a-t-il lancé.Sa vision de gouvernance et des institutionsCharles Blé Goudé, sur la question de son projet politique et de société, promet, en cas d’accession au pouvoir, de profondes réformes institutionnelles. Parmi celles-ci, la suppression du Sénat et de la Vice-Présidence. Il propose également une réforme de la Commission électorale indépendante (Cei) et du Conseil Constitutionnel. Pour lui, Le président du Conseil Constitutionnel ne doit plus être nommé par le Président de la République, il doit être élu par ses pairs.Sur la santé, le président du Cojep a son idée. Celle d’un système de santé autonome. C’est-à-dire, qu’aucun ivoirien n’aille se faire soigner hors de la Côte d’Ivoire. Car, il compte mettre tout en œuvre afin que le système de santé ivoirien soit le plus performant du monde toute la technologie qu’il faut.Faut-il le rappeler, le Cojep parti politique a vu le jour le 15 août 2015, dans la ville de Grand-Alépé (près d’Abidjan). En 2025, cela fait donc 10 ans que ce parti milite pour l’égalité et la justice des peuples avec le leitmotiv, la paix. Les festivités ont débuté le 29 août par es panels animés par des panafricanistes et président de partis politiques africains.