Il est des chiffres qui font mal, hors de toute considération politique. Les émissions d’emprunts à moyen et long terme de la France, nécessaires pour couvrir ses déficits présents et passés, atteindront 310 milliards d’euros en 2026, soit 10,1% de son PIB, selon les prévisions du Trésor. C’est un nouveau record, on s’en doute, qui rend compte du véritable coût, hélas durable, de la survie de l’admirable modèle français.