L’ancien président de l’Assemblée nationale alerte sur les conséquences mortifères qu’aura, selon lui, l’abandon du 49.3 par Sébastien Lecornu. Sans ce garde-fou, il redoute que le débat budgétaire ne s’enlise dans des discussions stériles et n’aboutisse, au terme des 70 jours prévus par la Constitution, à un passage par ordonnances – un scénario qu’il juge délétère pour les finances publiques.