Ghana : polémique après l’accueil de 42 migrants ouest-africains expulsés des États-Unis

Dans le cadre du programme de Donald Trump contre l’immigration, la déportation de migrants africains vers le Ghana a suscité une levée de boucliers d’organisations de défense des droits humains, dénonçant une violation du droit international. L’une d’elles a déposé une plainte contre le gouvernement devant la Cour suprême. Le collectif de la société civile Democracy Hub a annoncé, le 14 octobre, l’expulsion depuis les États-Unis de quatorze nouveaux migrants ouest-africains vers le Ghana, portant ainsi le nombre total de migrants accueillis dans le pays à quarante-deux depuis le début de ce programme, en septembre. Selon un communiqué des avocats du collectif, les expulsés ouest-africains ont été envoyés au Ghana en trois groupes : le premier le 6 septembre, le second le 19 septembre et le dernier le 13 octobre. Dénonçant un accord illégal entre Accra et Washington, Democracy Hub a intenté une action en justice mettant en cause le traitement réservé aux personnes déportées. Le collectif dénonce le renvoi de certains migrants vers leurs pays d’origine et l’abandon d’autres, sans papiers, dans des pays tiers. Oliver Barker-Vormawor, avocat du groupe, a préci