Le Sénégal abrite du 03 au 06 novembre 2025, la 19ème Assemblée Générale de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) et la 5ème semaine mondiale de la Francophonie Scientifique(SMFS). Présidé par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, plus de 800 décideurs académiques,30 ministres, 200 chercheurs ont tenu à assister à la cérémonie d’ouverture, ce matin. Sous la présence du président de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), du recteur de l’AUF et du ministre de l’enseignement supérieur, le président de la République a tenu son discours. « Armez-vous de science jusqu’au dent, arrachez votre patrimoine culturel », s’est adressé Bassirou Diomaye Faye qui rappelle la citation de Cheikh Anta Diop. De par cette citation, il retient l’urgence de l’action et sa nécessité. Selon lui, le continent africain doit s’investir massivement dans la science et la technologie et en particulier dans l’autonomisation du savoir. Pour y arriver, l’enseignement doit commencer à tous les niveaux y compris dans l’enseignement supérieur et la recherche. Dans son allocution, il renseigne que le Sénégal est engagé dans la dynamique de l’intégration scientifique en Afrique de l’Ouest Francophone. Cette intégration passe par la mise en œuvre de programmes de formation, la recherche, de l’innovation, dans toute la sous-région. Ainsi les défis contemporains de l’enseignement supérieurs concernent la formation de masse critique de techniciens supérieurs, d’ingénieurs et de scientifiques de toutes les disciplines, la transformation numérique de l’enseignement supérieur par la réforme des curricula, les modalités d’enseignement et la gestion de la mobilité des étudiants, des enseignants chercheurs et des chercheurs, la pertinence des formations face aux mutations du marché. Face à cela, le président de la République juge que les pays du Sud doivent promouvoir une culture scientifique ancrée dès le bas âge jusqu’au niveau supérieur. Ceci dans le but d’inverser la tendance actuelle vis-à-vis des filières scientifiques dans les différents pays. C’est ainsi qu’il a appelé toutes les autorités de l’enseignement supérieur, les enseignants, et les chercheurs à conjuguer leurs efforts et de faire preuve d’innovation et de créativité afin que la jeunesse africaine retrouve le goût, l’envie et la passion pour les mathématiques, la science et la technologie. Des réformes issues des réflexions de l’agenda national de transformation de l’Enseignement supérieur seront engagées car l’ambition est aussi d’orienter l’enseignement supérieur et la recherche vers le développement économique et social. Par ailleurs, il a cité la révolution numérique qui pour lui offre des opportunités. Outre cela, le chef de l’Etat a demandé à la francophonie d’accorder une place plus importante aux langues nationales pour la recherche et l’innovation à côté du français. Dans cette logique, le président a exprimé ses souhaits à la francophonie, celle d’explorer les meilleures pratiques en matière de certification des acquis de l’expérience. www.dakaractu.com