Pourquoi ce cold case vieux de 36 ans pourrait changer toute la jurisprudence liée à la prescription de ces affaires

Le délai de prescription sera au cœur des débats de la Cour de cassation ce vendredi à l'occasion de l'étude du dossier de la mort de Marie-Thérèse Bonfanti, portée disparue en 1986 et dont l'assassin a avoué les faits en mai 2022. Une décision lourde de sens à venir. La Cour de cassation s'apprête à avoir un débat important concernant le délai de prescription dans les affaires de «cold case». Une assemblée plénière de 19 magistrats est attendue au palais de justice de Paris ce vendredi. Au coeur des débats : le dossier de la disparition de Marie-Thérèse Bonfant, disparue en 1986 en Isère et dont le meurtrier a avoué les faits 36 ans plus tard. Disparue en 1986 à l'âge de 25 ans, l'affaire de la disparition de Marie-Thérèse Bonfant a longtemps fait partie des «cold case», c'est-à-dire un crime non-élucidé. Mais en mai 2022, soit 36 ans après ...