La Cour de cassation a examiné ce vendredi, en assemblée plénière, la question de la prescription pour le meurtre de Marie-Thérèse Bonfanti, portée disparue en 1986 et dont l'assassin a avoué les faits en mai 2022. La décision de la plus haute juridiction judiciaire, sera rendue le 16 janvier. Le délai de prescription court-il nécessairement à partir de la disparition inexpliquée de la victime ? La Cour de cassation s'est penchée ce vendredi en assemblée plénière sur la question de la prescription en matière pénale en examinant l’affaire du meurtre de Marie-Thérèse Bonfanti, résolu 36 ans après sa disparition en Isère. La décision de la plus haute juridiction judiciaire, sera rendue le 16 janvier sur cette question sensible de la prescription des crimes. Disparue en 1986 à l'âge de 25 ans, l'affaire de la disparition de Marie-Thérèse Bonfant a longtemps fait partie des «cold case», c'est-à-dire un crime non élucidé ...