En 2024 et 2025, la Répression des fraudes a contrôlé neuf applications de suivi menstruel et met en garde leurs utilisatrices face aux pratiques commerciales et aux promesses trompeuses de ces outils. Les applications couramment utilisées en France par les femmes pour suivre leurs règles et leur fertilité ne doivent pas être utilisées comme un moyen de contraception, a averti la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) ce mardi 2 décembre. Après avoir contrôlé neuf des outils les plus téléchargés par les femmes en 2024 et 2025, la DGCCRF estime que plusieurs d’entre eux exposent ses utilisatrices à un risque de grossesse non désirée. L’autorité de contrôle affirme que certaines «laissent croire qu'elles permettent une maîtrise de la conception» et dénoncent l’appellation de certaines de ces fonctionnalités comme «tomber enceinte facilement et rapidement», ou encore «éviter de tomber enceinte». Des applications ...