Un policier niçois, suspecté d’avoir été en lien avec un réseau des Balkans, a été mis en examen

Un policier de Nice a été mis en examen lundi à Paris, soupçonné de blanchiment, de corruption et d’association de malfaiteurs en lien avec un réseau des Balkans, a indiqué jeudi à l’AFP une source proche du dossier, confirmant une information de Nice Matin. Il a été placé sous contrôle judiciaire, a précisé cette source. « Outre l’obligation de pointage, il lui est interdit d’exercer sa profession, de se rendre dans les Alpes-Maritimes et d’entrer en contact avec les autres personnes mises en cause », explique Nice Matin. Le parquet de Paris avait indiqué dimanche que ce policier de 47 ans avait été placé en garde à vue la semaine passée et qu’il devait être présenté lundi à un juge d’instruction spécialisé dans la criminalité organisée (Junalco) en vue d’une possible mise en examen. Le parquet n’a depuis pas communiqué sur ce dossier. Une information judiciaire plus large est ouverte depuis 2022 notamment des chefs de trafic de produits stupéfiants, blanchiment, association de malfaiteurs et corruption, selon le parquet. Nice-Matin a indiqué jeudi que « contrairement à certaines informations initialement diffusées », ce fonctionnaire n’a jamais exercé à la Police aux frontières (PAF) et n’est de son côté pas poursuivi pour trafic de stupéfiants. « L’enquête, toujours en cours, prévoit encore l’audition d’au moins 16 personnes, notamment au sein de la PAF, des douanes et du secteur de la sécurité privée », explique le journal.