De nouveau, une saisie impressionnante de protoxyde d’azote a eu lieu, cette fois à Limoges (Haute-Vienne) . Ce lundi vers 17 heures, alors que des policiers menaient une opération de recherche de produits stupéfiants sur un site de box de stockage pour particuliers, ils ont trouvé « 864 bouteilles de protoxyde », indique au Parisien une source policière. « 143 cartons » ont été découverts, contenant des centaines de bouteilles de protoxyde d’azote mais aussi « 1 700 ballons gonflables », poursuit cette même source. La police nationale a été saisie. Dix jours plus tôt, c’est en Seine-Saint-Denis que près de 3 500 bouteilles de protoxyde d’azote avaient été saisies dans un box. Trois personnes ont été placées en garde à vue. Un trafic en « pleine expansion » Utilisé en médecine ou cuisine, cette substance, surnommée « gaz hilarant », est aussi utilisée à titre récréatif. Elle est en théorie interdite aux mineurs et dans certains lieux depuis 2021, mais sauf arrêtés locaux, elle reste légale. Le trafic de protoxyde d’azote est « en pleine expansion », alertait l’Office antistupéfiants (Ofast) dans une note début décembre , qui le qualifie de « réel enjeu sanitaire et générant des problèmes de sécurité et de salubrité publiques ». Mi-décembre, le ministre de la Justice Gérald Darmanin a dit « souhaiter » que le protoxyde d’azote soit inscrit sur la liste des produits stupéfiants et confirmé que le gouvernement travaillait à un encadrement strict de cette substance.