
La folle campagne du Bénin, à un match d'une qualification historique face au Nigeria
Distancé il y a encore un mois, le Bénin, qui se rend au Nigeria ce mardi soir (18h), a désormais les cartes en main pour atteindre sa première Coupe du monde.
Distancé il y a encore un mois, le Bénin, qui se rend au Nigeria ce mardi soir (18h), a désormais les cartes en main pour atteindre sa première Coupe du monde.
Invité au colloque de haut niveau sur la sécurisation des investissements extractifs dans les zones des conflits, organisé du 8 au 10 octobre 2025 à Kolwezi, le Directeur Général Adjoint du Fonds de Promotion de l’Industrie, Blaise Mastaky Birindwa a exposé sur le thème : « L’actualité politique africaine est-elle un frein pour les investissements dans le secteur extractif ? Leçons tirées de l’expérience congolaise ». Organisé par le cabinet JUS AFRICA, en collaboration avec le Centre de Recherche Doc & Juris et le cabinet KBB Law Firm SCP, le colloque de Kolwezi a réuni plusieurs experts, juristes, chercheurs et opérateurs économiques autour d’une approche conciliant attractivité des investissements et stabilité dans des contextes souvent fragiles. Potentiel minier et instabilité politique Blaise Mastaky a rappelé que la République Démocratique du Congo demeure l’un des pays les plus convoités au monde à cause de ses ressources minières : cuivre, cobalt, lithium, diamnant, or, coltan, étain, etc. Ce potentiel fait rêver les investisseurs mais suscite aussi des craintes en raison de la volatilité du contexte politique africain, souvent perçu comme un fac
Dix-sept députés sur les vingt-huit que compte l’Assemblée provinciale de la Tshopo ont rejeté la pétition de destitution visant le président de cette institution, Mateus Kanga, ainsi que deux autres membres de son bureau. C’était au cours de la séance plénière sous haute tension tenue le lundi 13 octobre 2025, sous la direction du bureau d’âge. Lors du vote, aucune des pétitions n’a obtenu la majorité requise pour la destitution des membres du bureau. Le questeur, Jupson Djeze, et le rapporteur adjoint, Yuma Silikani, ont chacun recueilli 16 voix contre et 12 pour leur déchéance. Le rapporteur, Lokesa, a obtenu 19 voix contre et seulement 9 en faveur de sa destitution. Quant au président de l’Assemblée, Mateus Kanga, il a résisté à la fronde avec 17 voix contre et 11 pour, conservant ainsi son poste. Déposée le 7 octobre 2025, la pétition reprochait au président et à ses collaborateurs une gestion jugée opaque et une mauvaise gouvernance, notamment dans la gestion des fonds destinés à la réhabilitation du bâtiment de l’Assemblée. Les pétitionnaires dénonçaient également un manque de transparence dans la conduite des affaires internes. En réaction, M
Dix-sept députés sur les vingt-huit que compte l’Assemblée provinciale de la Tshopo ont rejeté la pétition de destitution visant le président de cette institution, Mateus Kanga, ainsi que deux autres membres de son bureau. C’était au cours de la séance plénière sous haute tension tenue le lundi 13 octobre 2025, sous la direction du bureau d’âge. Lors du vote, aucune des pétitions n’a obtenu la majorité requise pour la destitution des membres du bureau. Le questeur, Jupson Djeze, et le rapporteur adjoint, Yuma Silikani, ont chacun recueilli 16 voix contre et 12 pour leur déchéance. Le rapporteur, Lokesa, a obtenu 19 voix contre et seulement 9 en faveur de sa destitution. Quant au président de l’Assemblée, Mateus Kanga, il a résisté à la fronde avec 17 voix contre et 11 pour, conservant ainsi son poste. Déposée le 7 octobre 2025, la pétition reprochait au président et à ses collaborateurs une gestion jugée opaque et une mauvaise gouvernance, notamment dans la gestion des fonds destinés à la réhabilitation du bâtiment de l’Assemblée. Les pétitionnaires dénonçaient également un manque de transparence dans la conduite des affaires internes. En réaction, M
Le calme est revenu dans la commune rurale de Bokoro, territoire de Kutu, dans la province du Mai-Ndombe, après de vives tensions entre les peuples autochtones et les Bantous. Ces affrontements, survenus dans la nuit du 7 au 8 octobre 2025, avaient fait deux morts et provoqué l’incendie de plus de 100 maisons. Selon Jacques Nzenza, administrateur du territoire de Kutu, ce retour au calme a été rendu possible grâce à l’implication des autorités provinciales et locales. Il a toutefois déploré les pertes subies par les peuples autochtones, dont plusieurs ont vu leurs habitations réduites en cendres. « Les peuples autochtones ont tout perdu. Ils n’ont plus de maisons, rien à manger, ni de vêtements. Nous faisons des efforts pour leur venir en aide. Parmi eux, certains s’étaient réfugiés dans la forêt, mais ils commencent à en sortir. Au total, 332 personnes ont quitté la forêt, dont plus de 70 hommes, près de 80 femmes et le reste des enfants », a déclaré l’administrateur. Pour rappel, ces violences avaient éclaté à Bokoro après qu’un homme pygmée eut surpris son épouse en flagrant délit d’adultère. L’incident a rapidement dégénéré en affrontements intercommunau
Deux creuseurs artisanaux ont perdu la vie et deux autres ont été blessés dans un éboulement de terre survenu dans la nuit du dimanche à lundi 13 octobre 2025, dans le carré minier dénommé Jérusalem, situé à l’est de Lwemba, territoire de Mambasa, en province de l’Ituri. Selon Peresi Mamboro, cadre de la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) dans la zone, l’incident est dû aux pluies régulières qui s’abattent ces derniers jours sur la partie sud du territoire. « Les corps des deux creuseurs ont été repêchés par des jeunes du milieu, tandis que les blessés sont pris en charge dans une structure sanitaire de la place », a indiqué Mamboro. Face à la multiplication des cas d’éboulement dans la région, la NSCC annonce avoir peaufiné des stratégies de prévention, notamment en renforçant la vigilance durant la saison des pluies. Il convient de rappeler que plusieurs cas similaires ont été enregistrés à répétition dans différents sites et carrés miniers du territoire de Mambasa. Le non-respect du Code minier de la République démocratique du Congo serait souvent à l’origine de ces drames.
Près de 16 millions de dollars américains de pertes et de manques à gagner ont été enregistrés par les sociétés pétrolières opérant en RDC au cours des six premiers mois de l’année 2025. Ce montant a été révélé par le Comité de suivi des prix des produits pétroliers, à l’issue d’une évaluation menée du 7 au 10 octobre. Selon un communiqué du ministère de l’Économie nationale, parvenu à Radio Okapi le lundi 13 octobre, cette étape marque un moment clé dans la régulation du secteur pétrolier. Joseph Makondo Maboko, président du Comité professionnel des pétroliers nationaux (CPPN) au sein de la FEC, est revenu sur le déroulement de ces travaux : « Participer à ces travaux est une source de satisfaction, surtout que nous œuvrons pour notre pays. Nous avons commencé mardi, dans le cadre du Comité de suivi des prix des produits pétroliers, ce qui a conduit à une révision des prix à la pompe. Nous avons ensuite poursuivi avec la certification des pertes et manques à gagner des sociétés pétrolières pour les premier et deuxième trimestres de 2025 ». Il a souligné que les travaux se sont déroulés de manière intensive, avec la satisfaction des opérateurs pétroliers.
La situation épidémiologique s’améliore dans la zone de santé de Bulape, au Kasaï. Aucun nouveau cas confirmé de la maladie à virus Ebola n’a été enregistré depuis seize jours, a annoncé le ministre provincial de la Communication, Bazin Mpembe, ce lundi 13 octobre 2025. Selon le rapport journalier des services de santé, aucune nouvelle contamination n’a été détectée au cours des dernières 24 heures. Dix nouvelles admissions ont toutefois été enregistrées au Centre de traitement Ebola (CTE), toutes classées comme cas suspects. « Aucun cas positif n’a été signalé ce jour. Dix nouvelles admissions ont été enregistrées au CTE, toutes considérées comme suspectes. Aucune guérison n’a été rapportée, mais le total des patients guéris demeure à dix-huit. Trois personnes ont été déclarées non cas et sorties du centre », a précisé le ministre. À ce jour, vingt et un patients restent pris en charge, dont vingt cas suspects, principalement des enfants de moins de cinq ans, et un cas confirmé : un homme de 31 ans présentant une forme sévère de la maladie. Cette accalmie à Bulape traduit les progrès significatifs enregistrés dans la riposte contre Ebola au Kasaï, g
Depuis environ trente ans, le judaïsme connaît une croissance remarquable parmi les populations d’Afrique subsaharienne. Ce qui importe le plus aux personnes impliquées dans ce mouvement est la revendication ou la recherche d’une identité juive, définie selon divers critères : culturels, religieux, ethniques ou encore spirituels. Plusieurs facteurs permettent d’éclairer cette émergence. Les statistiques montrent que l’Afrique, dont plus de 95 % de la population se déclare religieuse, est majoritairement composée de chrétiens (56 %) et de musulmans (34 %), les deux principales religions abrahamiques. La troisième, le judaïsme, y demeure statistiquement marginale. Tandis que l’islam s’est diffusé sur le continent principalement par le biais du commerce et de la conquête, le christianisme y doit son implantation durable à l’œuvre missionnaire et à la colonisation européenne. En revanche, ni l’histoire religieuse du continent ni sa géopolitique actuelle ne semblent propices à l’émergence du judaïsme ; dès lors, l’engouement croissant pour la judéité peut apparaître comme une surprise. Quelques précisions contextuelles Il convient d’abord
À la suite de la dépréciation de la monnaie nationale face au dollar américain, les prix de plusieurs produits manufacturés ont baissé sur le marché de Matadi, chef-lieu du Kongo-Central. C’est le cas, par exemple, de la farine de froment, dont le prix d’un sac est passé de 91 000 à 78 000 francs congolais. Cependant, les revendeurs, de leur côté, ne souhaitent pas revoir les prix de leurs marchandises à la baisse. Le prix du pain et des beignets n’a pas diminué, et leurs volumes n’ont pas non plus augmenté dans cette ville portuaire. « Je suis élève. J’ai appris que le taux du dollar a baissé, ce qui a entraîné une diminution des prix de plusieurs produits, mais je ne le ressens pas. Aujourd’hui, comme d’habitude, j’ai acheté cinq petites boules de beignets à 1 000 FC. Même le pain à 500 FC a toujours le même volume », a témoigné un garçon de Matadi. Du côté des vendeurs de biens et d’articles de seconde main en provenance d’Europe, appelés “Bill of cost” à Matadi, les transactions se font en francs congolais, mais en appliquant l’ancien taux. « Nous sommes contents que le dollar américain se soit déprécié face au franc congolais, mais comme
Huit ministres sectoriels, des chefs d’entreprises et services stratégiques accompagnent la Première ministre Judith Suminwa les 14 et 15 octobre à Washington, pour le Forum économique de la République démocratique du Congo (RDC) et les Etats-Unis représentés par le secrétaire d’Etat Marco Rubio, selon le programme consulté lundi 13 octobre 2025 par l’ACP. Annoncé pour présider ce Forum de grande importance pour le deal proposé par le président Félix Tshisekedi aux Etats-Unis et accepté par son homologue Donald Trump, le chef de l’État s’est fait représenter par Mme Suminwa, qui séjourne déjà à Washington. La Première ministre de la RDC, Judith Suminwa, a indiqué dans son adresse préliminaire, lundi soir à Washington, que le partenariat entre son pays et les Etats-Unis d’Amérique vise principalement « la diversification de l’économie » congolaise. Ce partenariat se construit dans la perspective de paix et de développement voulue par les présidents congolais, Félix Tshisekedi, et son homologue américain Donald Trump. Mme Suminwa a rassuré sur des avantages que la RDC propose aux investisseurs américains, notamment, dans le cadre du Code des investissements da
Lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies, lundi 13 octobre, consacrée à la situation dans la région des Grands Lacs, le Rwanda a réaffirmé son attachement aux processus de paix, notamment celui de Washington, tout en exprimant ses préoccupations sécuritaires persistantes liées à la présence des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) sur le sol congolais. Le représentant permanent du Rwanda à l’ONU, Martin Ngoga, a pris la parole pour défendre la position de son pays et rappeler les engagements pris dans le cadre des accords régionaux : « Il y a un accord entre les deux pays que nous avons conclu dans le cadre de nos compétences souveraines, aidés par les États-Unis et le Qatar, qui continuent à nous accompagner, tout comme l’Union africaine. Nous avons besoin de votre appui et demandons que ce processus ne soit ni détourné ni affaibli ». Une menace persistante : les FDLR Martin Ngoga a insisté sur la menace existentielle que représente le groupe FDLR pour le Rwanda, évoquant leur implication dans le génocide de 1994 et « leur intention déclarée de le reproduire ». Il a souligné que cette menace ne relève pas d
En prélude à la réunion de la commission chargée d’élaborer la nouvelle grille tarifaire des transports en commun dans la capitale, le gouverneur de la ville, Daniel Bumba, a réuni, le lundi 13 octobre 2025, les responsables des secteurs des Transports, de l’Économie, des Finances, ainsi que les représentants des chauffeurs et des associations professionnelles. L’objectif de cette concertation était d’établir un barème de prix réaliste et équilibré, conforme à la conjoncture économique actuelle, marquée par l’appréciation du franc congolais et la baisse du prix des carburants. Daniel Bumba a insisté sur la nécessité d’une harmonisation transparente et équitable des prix afin de soulager les ménages kinois. Le chef de l’exécutif provincial a également dénoncé certaines pratiques jugées abusives, notamment le phénomène dit du « demi-terrain », consistant pour certains chauffeurs à fractionner les itinéraires afin de multiplier les gains. Une attitud
Une nouvelle rencontre de l’opposition congolaise s’est ouverte ce mardi 14 octobre 2025 à Nairobi, au Kenya, à l’initiative de l’ancien président Joseph Kabila. Parmi les participants figurent plusieurs figures politiques de l’opposition, dont Matata Ponyo Mapon, Seth Kikuni et Frank Diongo. Selon les organisateurs, ces travaux visent à réfléchir sur l’avenir politique du pays et à poser les bases d’un front commun face au pouvoir en place. En revanche, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Jean-Marc Kabund et Delly Sesanga ont brillé par leur absence. Aucun d’entre eux n’a, pour l’heure, communiqué officiellement sur les raisons de leur non-participation.Toutefois, des sources proches des partis concernés évoquent des divergences de fond quant à la légitimité et aux véritables objectifs de cette rencontre convoquée par Joseph Kabila. Cette réunion se tient dans un contexte politique tendu, marqué par des rivalités internes au sein de l’opposition et un climat de méfiance entre les anciens alliés du régime Kabila et les nouvelles figures politiques émergentes. Pour certains observateurs, cette initiative traduirait la volonté de Joseph Kabil
Un pas décisif vient d’être franchi dans la quête de la paix à l’Est de la République démocratique du Congo. Le Gouvernement congolais et le mouvement rebelle AFC/M23 ont signé, ce mardi 14 octobre 2025, à Doha (Qatar), un accord portant sur le mécanisme de vérification du cessez-le-feu. La cérémonie s’est déroulée en présence des médiateurs qataris ainsi que de plusieurs partenaires régionaux et internationaux impliqués dans la recherche d’une issue pacifique au conflit. Le haut représentant du président Félix Antoine Tshisekedi, Sumbu Sita Mambu, a paraphé le document au nom du gouvernement congolais, tandis que René Abandi, négociateur principal du mouvement rebelle, l’a signé pour le compte de l’AFC/M23. Selon les termes de l’accord, ce mécanisme de vérification aura pour mission de surveiller, contrôler et rapporter les violations éventuelles du cessez-le-feu. L’objectif est de prévenir toute reprise des hostilités et de favoriser un climat de confiance entre les deux parties. Cette avancée intervient dans un contexte de forte pression internationale, où plusieurs États — notamment les États-Unis, la Chine et le Pakistan — appellent à un cessez-
Le nouveau directeur provincial des postes de péage dans la province du Tanganyika, Cédric Mashangao Lugunda, a mis en garde contre des cas de corruption et de détournements de fonds publics dans plusieurs postes de péage de la ville de Kalemie. Cette alerte fait suite à une mission d’inspection effectuée le lundi 13 octobre 2025 sur les postes de péage de Lunfukwe, Rugumba et Tundwa, dans le but d’identifier les faiblesses d’un système longtemps fragilisé et de poser les bases d’une réforme durable. Lors de cette inspection, M. Mashangao affirme avoir découvert une pratique illégale consistant à percevoir des taxes auprès des motards, pourtant exonérés par une décision du gouverneur. Il a immédiatement pris des mesures disciplinaires et donné des instructions strictes pour mettre fin à ces irrégularités. « J’ai immédiatement pris une mesure disciplinaire et donnée des instructions fermes pour mettre fin à ces pratiques d’irrégularité », a déclaré M. Mashangao. Cette initiative s’inscrit dans la vision du gouverneur Christian Kitungwa, qui insiste sur la bonne gouvernance des ressources internes comme levier essentiel pour la croissance de la province. Le di