Retour du pouvoir partagé : Comment le pouvoir de Free-Town pourrait-il réveiller les vieux démons ?

Retour du pouvoir partagé : Comment le pouvoir de Free-Town pourrait-il réveiller les vieux démons ?

Ces derniers mois, l’idée du « partage du pouvoir » est revenue au cœur du débat politique en Sierra Leone. Présentée comme un moyen d’apaiser les tensions, de prévenir les conflits et de garantir la paix, cette proposition suscite cependant des interrogations sur ses véritables intentions et conséquences. Pourquoi ce débat surgit-il alors que le pays est en pleine campagne électorale ? Et pourquoi un gouvernement proche de la réélection prône-t-il une telle réforme ?

Inauguration du   centre culturel Kouakou Firmin de Bouaflé : Zoro Bi Ballo Épiphane appelle à l’unité

Inauguration du centre culturel Kouakou Firmin de Bouaflé : Zoro Bi Ballo Épiphane appelle à l’unité

La ville de Bouaflé a vibré le 29 août 2025 d’émotion et de fraternité lors de l’inauguration du Centre Culturel Kouakou Firmin de Koblata, réhabilité grâce aux efforts de la Mutuelle de Développement de Koblata (Mudeko). D’un coût global de 40 millions de FCfa, cette réhabilitation rend hommage à Firmin Kouakou, figure locale du développement, disparu en 2018.Au cœur de cette cérémonie, le Président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance(Habg), Zoro Bi Ballo Épiphane, a livré un message fort : « Ce qui nous unit est plus fort que ce qui peut nous diviser. Ce qui nous rassemble, c’est la fraternité, les actions de développement, et les valeurs de travail et d’engagement pour notre communauté ». Il a félicité la Mudeko pour cette initiative exemplaire et exprimé l’espoir qu’elle inspire d’autres associations à travers la Côte d’Ivoire : « L’acte que vous venez de poser fera école. Ensemble, nous pouvons bâtir pour nos parents, lutter contre la pauvreté et construire un véritable développement».**media[251344]**Au-delà des discours, la cérémonie a pris des allures festives, portée par les voix et rythmes d’artistes gouro renommés tels que Bi Pomi Junior, Bi Zoto et Vovohi Bordeaux, qui ont fait vibrer le public entre émotion et célébration.L’inauguration du Centre Culturel Kouakou Firmin dépasse le simple hommage à un homme. Elle incarne un symbole de solidarité, de cohésion sociale et d’unité dans l’action. Pour Zoro Bi Ballo, ce centre n’est pas seulement un édifice culturel : c’est un héritage vivant, témoin de ce que l’union et la fraternité peuvent accomplir pour bâtir un avenir meilleur.La cérémonie, empreinte de solennité et de convivialité, a rassemblé une large délégation de cadres de la Marahoué, des représentants de la chefferie traditionnelle, du corps préfectoral et plusieurs personnalités politiques.L’ancien ministre Hubert Oulaye, annoncé, a été représenté par le ministre Lia Bi Douayoua et Jean-Claude Bayou. Prenant la parole au nom du maire de Bouaflé, Goli Bi Foua, deuxième adjoint, a salué l’importance de ce centre culturel pour la vie communautaire et le rayonnement de la localité.**media[251345]**Dans son discours, Kouakou Didier, président de la Mudeko, a rappelé que ce projet est bien plus qu’une simple réhabilitation : « Il s’agit d’un acte de mémoire et de développement, une manière d’honorer un homme qui a marqué notre communauté et de stimuler de nouvelles initiatives collectives. »

Du Gabon des Bongo au règne de Nguéma : Libreville libérée de « tout »

Du Gabon des Bongo au règne de Nguéma : Libreville libérée de « tout »

Du coup d’Etat à la journée de libération, comment le Gabon nouveau renait de ses cendres sous la férule de l’ère des Nguéma ? Au commencement était Albert-Bernard Bongo, le 02 décembre 1967 à Libreville. Avant de passer la main à son filleul, Bongo-père tira sa révérence laissant le Gabon dans une petite période d’Etat d’exception. Aujourd'hui, 30 août 2025, les Gabonais parlent de « journée de libération ». Ont-ils raison ? Retour sur l'histoire politique de ce pays d'Afrique centrale !

Ena : Tous les élèves admis conviés à une réunion le mardi 2 septembre

Ena : Tous les élèves admis conviés à une réunion le mardi 2 septembre

Tous les élèves admis aux différents concours d’entrée à l’Ecole nationale d’administration (Ena) en 2026, sont conviés à une rencontre le mardi 2 septembre 2025, dans l’amphithéâtre Laurent Gbagbo de l’Ena.L’information a été par le directeur général de l’Ena, Narcisse Sepy Yessoh, dans un communiqué en date du 28 août 2025.Cette rencontre se fera selon le chronogramme suivant : 14 heures pour le cycle supérieur, 15 heures le cycle moyen supérieur et 16 heures pour le cycle moyen.Par ailleurs, le directeur général de l’Ena précise que la présence d tous les élèves est obligatoire et qu’ils doivent être habillés selon le code vestimentaire prescrit lors des épreuves orales.

Formation des formateurs : La Guinée Bissau sollicite l’appui du Campc

Formation des formateurs : La Guinée Bissau sollicite l’appui du Campc

Le Centre africain de management et de perfectionnement des cadres (Campc) et l’Institut national de formation professionnelle et technique (Inafor) de la Guinée Bissau, ont procédé le vendredi 29 août 2025, dans les locaux du Campc, à l’Université Félix Houphouët-Boigny, de Cocody, à la signature d’une convention de partenariat.Le document paraphé par le directeur général du Campc, le professeur Joseph Kaudjhis et le directeur général de l’Inafor, Alberto Gomes, vise à permettre au Campc de renforcer les capacités des formateurs des centres de formation de la Guinée Bissau.Le directeur général du Campc, le professeur Joseph Kaudjhis, s’est félicité du fait que son institut va s’enrichir d’un nouvel Etat qui ambitionne de l’y intégrer. Il se réjouit donc de ce nouveau partenariat qui s’ouvre avec un pays lusophone.« Ils nous ont exprimé des besoins en matière de formation de formateurs qui est un réel problème au niveau de leur pays. C’est pourquoi ils ont demandé au Campc de les accompagner dans le renforcement des capacités des formateurs. Nous sommes en train de travailler sur la mise en place de programmes de formation diversifiée dans tous les domaines de la vie économique en vue de renforcer les capacités de leurs formateurs et leur permettre de pouvoir répliquer tout ce que nous avons comme expérience et expertise, au niveau de l’administration de la Guinée Bissau », a précisé le professeur Joseph Kaudjhis.**media[251339]**Il a ensuite rappelé que le Campc qui est spécialisé dans la formation des professionnels africains, a été créé en décembre 1975 à l’initiative des Chefs d’Etat et de gouvernement, va célébrer ses 50 ans d’existence dans le courant du mois de décembre prochain. Le Campc compte six Etats à savoir le Burkina Faso, le Benin, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Niger et le Togo. « Nous serons heureux d’accueillir la Guinée Bissau au sein de cette famille qu’est le Campc, et de faire profiter toutes les expertises que nous avons développées depuis 50 ans à la Guinée Bissau », a insisté le directeur général du Campc.Le directeur général de l’Inafor, Alberto Gomes, s’est félicité de la signature de ce partenariat qui, selon lui, est bénéfique pour son pays qui a déjà manifesté son adhésion au Campc. « Ce partenariat avec le Campc sera une véritable valeur ajoutée, parce que nous sommes dans un besoin élevé de formation de techniciens dans certains domaines de compétences. Et avons besoin d’étendre cette formation au niveau de la formation des formateurs », a-t-il souligné, précisant que l’ensemble des servies techniques des écoles de formation reste généralement fermé à partir du mois de juillet.**media[251340]**« Et nous voudrions utiliser cette période d’attente pour faciliter des formations dans la mesure du possible. Nous privilégions le partenariat qui est comme une famille. C’est dans ce cadre que nous sommes là pour créer des relations », dit Alberto Gomes. L’Inafor dit-il, a été créé en 1980 et est responsable de la planification de la formation et de l’évaluation du système de formation technique et professionnel national.

Aliko Dangote atterrit dans la corne de l’Afrique avec son usine de 2,5 milliards de dollars

Aliko Dangote atterrit dans la corne de l’Afrique avec son usine de 2,5 milliards de dollars

Le 28 août 2025, un accord d'affaires a été signé entre le groupe nigérian Dangote et Ethiopian Investment Holdings (EIH), société publique éthiopienne, pour la construction d’une usine d’engrais à Gode, dans le sud-est de l’Éthiopie. Ce projet d’une valeur de 2,5 milliards de dollars, soit environ 1 408 milliards de francs CFA, vise à produire 3 millions de tonnes d’engrais par an, pour renforcer la souveraineté alimentaire du pays et réduire sa forte dépendance aux importations.