Ousmane Sonko promet 'un dialogue sincère' pour sauver la Presse sénégalaise

Ousmane Sonko promet 'un dialogue sincère' pour sauver la Presse sénégalaise

Vendredi, lors de la présentation du plan de redressement économique et social, le secrétaire général du Synpics, Moustapha Cissé, a alerté sur la fragilité du secteur médiatique sénégalais, marqué par une « précarité économique et éditoriale ». En réponse, le Premier ministre Ousmane Sonko a affiché son ouverture au dialogue avec les acteurs de la presse pour […]

Redressement économique du Sénégal : Le Président Diomaye Faye lance un plan et appelle à la mobilisation nationale

Redressement économique du Sénégal : Le Président Diomaye Faye lance un plan et appelle à la mobilisation nationale

Dans un contexte économique qualifié d’« alarmant », le président sénégalais Diomaye Faye a lancé, ce vendredi, un plan de redressement national. Le chef de l’Etat a dépeint une situation économique difficile, héritée selon lui, décrivant un « Etat affaibli, presque à genoux ». Il a appelé à un sursaut collectif pour redresser la situation. Axes stratégiques du plan […]

Reboisement et emploi des jeunes : les priorités du tandem UCAD–ASERGMV ...

Reboisement et emploi des jeunes : les priorités du tandem UCAD–ASERGMV ...

L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et l’Agence sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille verte (ASERGMV) renforcent leur partenariat en faveur du développement durable et de la jeunesse. Réunies autour d’un même objectif, les deux institutions ont officialisé leur collaboration lors d’une rencontre tenue à Dakar. À cette occasion, l’UCAD a […]

Grand Théâtre: « à la place d'un Plan de redressement, il était plus judicieux de mettre en place un Plan de relance » (Mamoudou I. Kane)

Grand Théâtre: « à la place d'un Plan de redressement, il était plus judicieux de mettre en place un Plan de relance » (Mamoudou I. Kane)

Dans un post sur X, Monsieur Mamoudou Ibra Kane, leader du mouvement « Demain, c'est maintenant », a réagi à la cérémonie de présentation du Plan de redressement national par le Premier ministre, Ousmane Sonko. Le journaliste a examiné attentivement le contenu du plan. Il a d'abord tenu à s'abstenir de toute « réaction épidermique », considérant que le sujet est « trop sérieux pour verser dans l'émotion ». Il a donc porté un jugement objectif sur le plan. Sur la forme, Mamoudou Ibra Kane a salué le ton « globalement posé et constructif » du Premier ministre, notant qu'il s'est abstenu de toute polémique, contrairement à ses habitudes. Il a également apprécié la manière dont le Premier ministre a su articuler le Plan de redressement avec la VISION 2050, tout en se pliant à l'autorité du Président de la République. Le Premier ministre a d'ailleurs précisé que ce plan n'est « pas tombé du ciel ». Sur le fond, il a relevé plusieurs décisions positives : Une approche endogène pour la mobilisation des ressources, avec un objectif de plus de 5 000 milliards de francs CFA et un retour à un déficit budgétaire de 3 % d'ici 2027 (norme UEMOA). La volonté de s'appuyer sur le secteur privé, les collectivités territoriales et les citoyens comme moteurs du développement. Le paiement intégral de la dette due au secteur privé. La promotion des champions économiques nationaux et d'un secteur bancaire fort. Une réduction du train de vie de l'État de 100 milliards de francs CFA entre 2025 et 2028. La rationalisation des subventions, avec l'espoir que cela ne fera pas augmenter le coût de la vie. Des investissements prioritaires dans le capital humain plutôt que dans les infrastructures. Le développement de l'économie numérique. L'augmentation de l'âge maximal des véhicules importés de 8 à 10-15 ans. Les réserves de Mamoudou Ibra Kane Malgré ces points positifs, le journaliste a émis plusieurs réserves : Selon lui, un Plan de relance aurait été plus judicieux qu'un Plan de redressement. Il trouve le délai de 16 mois pour élaborer le plan trop long, et se demande si certaines décisions du régime actuel, comme les affaires ASER et ONAS, ne devraient pas être redressées en priorité. Il estime que les politiques de l'emploi, de l'agriculture et de l'industrie ne sont pas assez clairement définies. Il s'inquiète d'un « trop-plein de taxes », craignant que « trop d'impôt tue l'impôt ». Il questionne la démarche du Premier ministre et de son ministre de l'Économie qui ont révélé les conséquences des informations sur les finances publiques (rencherissement du financement extérieur, dégradation de la signature du Sénégal, suspension du programme avec le FMI). Il s'interroge sur le caractère « transparent ou irresponsable » de cette communication et demande la publication du rapport du cabinet Mazars. Il juge la déclaration du Premier ministre (« On n'attend rien du FMI ») émotionnelle et rappelle que le Sénégal ne définit pas seul les conditions des programmes avec le FMI. Il pointe un manque de discrétion sur le sujet de la base militaire de Rufisque, qu'il qualifie de « confidentiel et sensible » en raison du « veto fort » de l'armée et de l'arbitrage requis du Président de la République. Il mentionne enfin la déclaration du Président sur l'État qui a continué de payer le loyer de l'immeuble du défunt HCCT, alors qu'il en était propriétaire depuis 2014. Il appelle à ce que la lumière soit faite sur cette affaire et sur un contrat naval impliquant les régimes actuel et précédent. www.dakaractu.com

Plan de redressement économique : Madana Kane sceptique, interroge Ousmane Sonko sur les failles structurelles du modèle sénégalais

Plan de redressement économique : Madana Kane sceptique, interroge Ousmane Sonko sur les failles structurelles du modèle sénégalais

Lors de la présentation du Plan de redressement économique et social « Jubbanti Koom » au Grand Théâtre, Madana Kane, leader du mouvement politique « Dundu » et ancien Directeur général de la Banque Islamique du Sénégal (BIS), a exprimé un scepticisme argumenté face aux propositions du Premier ministre Ousmane Sonko. « Le Sénégal souffre d'un cancer économique » S'exprimant au nom des acteurs politiques, Madana Kane a dressé un diagnostic sévère de la situation économique du pays. Selon lui, le Sénégal souffre de « deux maladies économiques : une hypertension artificielle et un cancer profond, celui des équations économiques non résolues ». Il a souligné que les mêmes symptômes persistent depuis des décennies : une pauvreté structurelle, un chômage massif et une croissance qui ne se transforme que faiblement en bien-être social. S'adressant directement au Premier ministre, il a posé une question fondamentale : « Monsieur le Premier ministre, êtes-vous venu nous présenter un plan de redressement économique et financier ou uniquement un plan de redressement financier ? » L'ancien banquier a regretté que le Plan de Redressement Économique et Financier (PREF) de 1979, qui avait précédé les plans d'ajustement structurel, n'ait pas été revisité. Pour lui, il était pertinent de « comprendre ce qui avait échoué » à l'époque pour « en tirer les leçons », car la situation actuelle est comparable à celle de 1979. Des questions essentielles sans réponse Madana Kane a soulevé une série de problématiques récurrentes qui, selon lui, n'ont pas été suffisamment abordées dans le plan : Pourquoi l'agriculture, pourtant annoncée comme un moteur de croissance, n'a-t-elle jamais fonctionné ? Pourquoi le chômage persiste-t-il malgré les politiques successives ? Pourquoi le pouvoir d'achat de la majorité des Sénégalais reste-t-il faible ? Pourquoi le secteur privé investit-il massivement dans l'immobilier au détriment de l'économie productive ? Pourquoi la croissance économique ne se traduit-elle pas par une baisse tangible de la pauvreté ? Il a mis en garde le Premier ministre, affirmant que si le nouveau plan ne répond pas à ces problématiques, il risque de « reproduire les mêmes limites » que le PREF de 1979. www.dakaractu.com