Le mirage du Plan de Redressement Économique : Quand l’incompétence fait son apogée ! (Babacar Lo Ndiaye, Président du Parti Fass- Jom )

Le mirage du Plan de Redressement Économique : Quand l’incompétence fait son apogée ! (Babacar Lo Ndiaye, Président du Parti Fass- Jom )

Après "Solutions" devenu Fiction ; après la "Vision Sénégal 2050" devenu Illusion, c’est alors au tour d’un supposé "Plan de Redressement économique" que le premier Ministre Ousmane SONKO et son gouvernement balancent aux Sénégalais. Se félicitant d’une reprise prétendument solide, d’une croissance retrouvée, de chiffres du chômage en baisse, l’actuel régime au pouvoir verse encore dans l’irréel. Entre slogans, discours, rhétorique, menace des libertés individuelles, emprisonnements systématiques, … le peuple sénégalais se noie dans limbes du désespoir ? Ce supposé "Plan de Redressement" n’est qu’un mirage. I. Des chiffres qui masquent la réalité Oui, certains indicateurs économiques falsifiés par le régime actuel sont repeints au vert. Mais les chiffres ne disent pas tout. On oublie de préciser que : •La croissance repose sur des secteurs spéculatifs, déconnectés de l’économie réelle ; •L’inflation continue de rogner les salaires, pendant que le pouvoir d’achat dégringole. Point de reprise économique, mais plutôt un écart qui se creuse. II. Une fracture sociale qui s’aggrave Pendant que l’on célèbre, à tort, des indicateurs macroéconomiques pompés, sur le terrain : •Plus de 30.814 travailleurs sont licenciés sous le régime du tandem Diomaye – Sonko. Ils subissent l’insécurité constante ; •Des milliers jeunes diplômés peinent à trouver un emploi stable ; •Nos retraités continuent d’être la proie d’une précarité sans précédent ; •Les familles populaires se débattent entre loyers, factures et paniers de la ménagère de plus en plus chers. www.dakaractu.com

Guinée: au moins 10 morts et des bâtiments effondrés après de fortes pluies à Conakry

Guinée: au moins 10 morts et des bâtiments effondrés après de fortes pluies à Conakry

Au moins dix personnes sont mortes et de nombreux dégâts matériels ont été constatés dans la capitale guinéenne Conakry après de fortes précipitations la veille, a appris l'AFP jeudi auprès de la Protection civile. Une quantité de 70,8 mm d'eau est tombée mercredi soir dans la capitale guinéenne et ses environs, selon les services météorologiques. "Nous sommes intervenus dans plusieurs quartiers de la capitale durement frappés la nuit dernière (mercredi) par des inondations. Nous déplorons au moins dix morts", a dit à l'AFP une source au sein de la Protection civile,qui dépend du ministère de la Sécurité. Ces fortes précipitations ont également fait trois disparus, a ajouté cette source. De nombreux bâtiments se sont effondrés et leurs occupants ont été pris au piège, selon la presse et des témoins. Ces nouvelles victimes s'ajoutent à celles déjà recensées depuis le début de la saison des pluies. Quinze personnes sont mortes en Guinée depuis fin juin dans des inondations causées par de fortes pluies qui ont "directement affecté 7.705 personnes", selon un rapport d’une agence gouvernementale publié mardi. La Guinée possède dans son sous-sol d'abondantes ressources naturelles comme la bauxite, le fer, l'or et le diamant. Mais malgré ses richesses naturelles, elle reste l'un des pays les plus pauvres au monde. www.dakaractu.com

Côte d'Ivoire: un vice-président du parti de Gbagbo annonce sa candidature à la présidentielle

Côte d'Ivoire: un vice-président du parti de Gbagbo annonce sa candidature à la présidentielle

Un vice-président du parti de Laurent Gbagbo, ex-chef de l'Etat et opposant ivoirien, a annoncé jeudi sa candidature à l'élection présidentielle d'octobre, une "précaution" selon lui face à l'inéligibilité de M. Gbagbo. L'ancien président fait partie des quatre figures de l'opposition exclues du scrutin du 25 octobre à la suite de décisions de justice. "Afin d'éviter la politique de la chaise vide, je déclare solennellement ma candidature à l'élection présidentielle", a annoncé lors d'une conférence de presse Ahoua Don Mello, vice-président du Parti des peuples africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI), dont Laurent Gbagbo est le président et le candidat investi. Début juillet, la presse locale rapportait l'existence d'une note de M. Don Mello adressée à M. Gbagbo, dans laquelle il proposait plusieurs candidatures au cas où celle de l'ancien président ne serait pas retenue. M. Don Mello a confirmé cette information jeudi, précisant que "si Laurent Gbagbo est éligible, après toute la lutte démocratique que nous allons mener, il est bien évident que ces candidatures de précaution deviennent caduques". Sa décision n'a pour l'instant pas été approuvée par son parti, qui a récemment exclu deux de ses membres ayant affiché leur soutien à Ahoua Don Mello. "Le débat interne se poursuit et nous arrivons bientôt à une conclusion", a indiqué le candidat. Ahoua Don Mello est par ailleurs un des vice-présidents du groupe des Brics et conseiller auprès du patronat en Russie. Mardi, le président Alassane Ouattara a annoncé sa candidature à un quatrième mandat. www.dakaractu.com

CHEIKH BASS SANS GANTS : «  Il m’a été rapporté que des personnes mijotent des plans pour saboter le magal… Réglez vos querelles ailleurs et n’y mêlez  pas Serigne Touba ».

CHEIKH BASS SANS GANTS : « Il m’a été rapporté que des personnes mijotent des plans pour saboter le magal… Réglez vos querelles ailleurs et n’y mêlez pas Serigne Touba ».

Nous sommes à 13 jours du Grand Magal de Touba. Un moment clairement stratégique choisi par Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, porte-parole du Khalife Général  des Mourides et président du comité d’organisation, pour faire quelques mises au point . Le chef religieux s’est , en effet, exprimé avec fermeté sur les menaces présumées pesant sur la bonne tenue de l’événement . Lors d’une cérémonie de récital du Coran organisée dans le cadre des activités officielles du comité d’organisation , il a révélé avoir été informé de supposés plans de sabotage fomentés par « des individus tapis dans l’ombre ».  «  Des personnes m’ont confié qu’elles ont été informées que des gens  étaient en train de mijoter des plans  pour saboter le magal . Ces inquiétudes qui ont suscité chez elles. les  ont conduits à  m’interpeller et à solliciter que j’invite les autorités de l’État  à un renforcement de la sécurité de la cité religieuse ». Cheikh Bassirou a tenu, très rapidement , à rassurer la communauté mouride et les pèlerins:  « Je demande à tout le monde de rester serein et de ne nourrir aucune inquiétude . Les tentatives de saboter le Magal sont, d’avance ,  vouées à l’échec. Que ces forces occultes  sachent que rien ni personne ne pourra entraver la réussite de cet événement ou semer la zizanie à Touba. Je demande à  chacun à rester serein et à ne nourrir aucune inquiétude. » Dans un ton plus incisif, il a dénoncé les querelles qui font couver le feu entre certaines personnes  et   qui, selon lui, n’intéressent ni Touba, ni ces autorités  religieuses « Ceux qui se disputent pour des strapontins mondains doivent extirper la cité religieuse de leurs bisbilles. Serigne Touba a d’autres priorités – il est consacré à l’adoration divine. Et lorsque je parle de Serigne Touba, je fais bien allusion à Serigne Mountakha. » Non content de faire ces mises au point on ne peut plus fermes , le guide spirituel de Guédé à assi procède à quelques rappels historiques pour relativiser les tensions. il  a surtout  évoqué plusieurs épisodes marquants qui ont suscité, par le passé, des craintes infondées autour du Magal: «  En 1989, lors du conflit diplomatique entre le Sénégal et la Mauritanie, des rumeurs circulaient sur une prétendue implication de Saddam Hussein, du fait de son passage comme ambassadeur à Nouakchott. Le Magal s’est pourtant déroulé sans incident. En 2007: la visite annoncée de Mouammar Khadafi avait soulevé des réserves; l’ancien président Abdoulaye Wade avait même informé Serigne Saliou de la volonté du dirigeant libyen de diriger les prières. Finalement, la visite n’a pas eu lieu. En 2015, face à la montée des menaces terroristes, le ministre de l’Intérieur prévoyait de sécuriser la grande mosquée. Cheikh Bassirou s’était opposé à une telle mesure, la jugeant inutile. En 2022, les autorités redoutaient l’éclatement de troubles pouvant entraîner pillages et incendies. « Je leur avais dit que rien ne se passerait. Et effectivement, tout s’est déroulé dans la paix », a-t-il affirmé. Pour conclure, le porte-parole du Khalife a martelé que « Quiconque cherchera à semer la zizanie à Touba en sera la première victime ». www.dakaractu.com

Cameroun : Issa Tchiroma Bakary, ministre démissionnaire interdit de sortie du territoire

Cameroun : Issa Tchiroma Bakary, ministre démissionnaire interdit de sortie du territoire

C’est ce matin à l'aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, que le ministre démissionnaire Issa Tchiroma Bakary a été débarqué par la police. En effet, avant même d’effectuer ses formalités, une notification lui aurait été remise pour lui signifier qu’il ne peut sortir du territoire national. Alors qu'il s'apprêtait à embarquer pour Dakar, dans le but de se recueillir sur la tombe de l'ancien président Ahmadou Ahidjo, cette décision inattendue n’a pas toutefois livré ses raisons. Pour rappel, l’ex-ministre démissionnaire de l'Emploi et de la Formation professionnelle et proche de Paul Biya, Issa Tchiroma Bakary, a annoncé sa candidature à la présidentielle camerounaise prévue pour le 12 octobre 2025. Une élection qui déjà suscite le débat avec plus de 20 requêtes déposées devant le conseil constitutionnel et qui concerne des validations tout comme des invalidations de candidatures y compris celle du président sortant, Paul Biya jugée « illégale ». www.dakaractu.com

Fadilou Keïta: « Sans adhésion populaire, rien ne sera possible»

Fadilou Keïta: « Sans adhésion populaire, rien ne sera possible»

Le Premier ministre Ousmane Sonko dévoilera, ce vendredi 1er août 2025, le Plan de redressement économique et social intitulé Jubbanti Koom. En amont de cette présentation, le directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), Fadilou Keïta, a souligné l’importance de l’adhésion populaire : « Le plan de redressement doit impacter le mindset sénégalais, […]

TGI de Diourbel : Moussa Mbaye de l'Apr obtient la liberté provisoire

TGI de Diourbel : Moussa Mbaye de l'Apr obtient la liberté provisoire

Appelée aujourd'hui jeudi 31 juillet devant la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel, l'affaire opposant le député de Pastef Cheikh Thioro Mbacké au militant de l'Apr Moussa Mbaye a finalement été renvoyé au jeudi 11 septembre 2025. Partie civile dans ce dossier pour lequel il a attrait Moussa Mbaye devant la justice pour diffamation, injures publiques par un outil informatique, calomnies, entre autres, le député Cheikh Thioro Mbacké n'a pas comparu. Qui plus est, son avocat aussi, n'a pas daigné se présenter. Il n'en fallait pas davantage pour l'expérimenté avocat, Me Serigne Diongue, malgré son jeune âge, de saisir l'occasion pour corser sa plaidoirie au moment de solliciter une demande de mise en liberté provisoire pour son client Moussa Mbaye. Faisant ainsi état de la garantie de représentation du prévenu qui s'est présenté à la police de Touba dès qu'il a été convoqué, Me Serigne Diongue a souligné l'absence de réitération de l'action nonobstant le fait qu'il n'existe aucun risque de trouble public. Aussi, la robe noire a invité le tribunal a permettre à Moussa Mbaye devant ses nombreux soutiens dans la salle, de passer le Magal en homme libre. Mais en dépit de l'opposition du procureur Farba Niowi Ngom à cette requête, le tribunal a accédé à la demande de Me Serigne Diongue en accordant la liberté provisoire à Moussa Mbaye qui comparaîtra à nouveau le jeudi 11 septembre 2025. www.dakaractu.com

31 juillet 2021 - 31 juillet 2025 : 04 ans déjà que nous quittait Mame Khary Dioukhane Niang

31 juillet 2021 - 31 juillet 2025 : 04 ans déjà que nous quittait Mame Khary Dioukhane Niang

En se souvenant de Mame Khary Dioukhane Niang, ancienne directrice exécutif de la CBAO, chargée des STC, décédée le 31 juillet 2021, certains évoqueront son amour pour le travail, d'autres sa générosité et sa piété ou encore son humanisme et sa sagesse. Ses qualités exceptionnelles resteront une source permanente d'inspiration pour sa famille, ses amis, ses collaborateurs et collègues. Fatikha +11 Likhlass. www.dakaractu.com

Papa Malick Ndour sur le plan de redressement : « C’est un acte illégal qui peut être attaqué devant la cour suprême »

Papa Malick Ndour sur le plan de redressement : « C’est un acte illégal qui peut être attaqué devant la cour suprême »

Invité de l’émission « Faram Facce » sur la Tfm, le coordonnateur national des cadres républicains, Papa Malick Ndour, a dépeint un tableau noir du programme gouvernemental. Selon lui, « cette nouvelle proposition économique du gouvernement à travers un plan de redressement qui sera annoncé ce vendredi, va encore tomber à l’eau ». Le président du Conseil départemental de Guinguinéo a considéré que « le Sénégal n’est pas encore tiré d’affaire » parce que l’actuel régime n’a pas trouvé les bons mécanismes. Papa Malick Ndour dans son intervention sur la question du redressement, rappelle la loi d’orientation 2022-10 du 19 avril 2022 relative au système national de planification. Dans ce système, « on ne doit pas parler de planification, de redressement », a précisé l’ancien ministre de la jeunesse. Par ailleurs, dans cette loi en son article 24 non encore modifié, il est clairement signifié que « le PSE est une étude prospective. Il est l’unique référentiel de la politique économique et sociale et la développe depuis 2014. Donc c’est le PSE est qui toujours en marche car la loi n’a pas encore changé », ajoute le coordonnateur des cadres de l’APR qui estime que « tous les actes posés y compris l’agenda national de transformation systémique et qui n’ont aucune relation avec cette loi, sont illégaux et peuvent être attaqués devant la cour suprême pour excès de pouvoir ». Papa Malick Ndour dit également dénicher des incohérences entre la loi de finances du gouvernement et la stratégie adoptée : « je leur conseille de changer la loi pour qu’à la place du Plan Sénégal Émergent (PSE), ils votent désormais le plan de stratégie systémique », prône t-il. www.dakaractu.com