Plan "Jubbanti Koom" : Ousmane Sonko lance une thérapie de choc pour "redresser l’économie sans creuser la dette"

Plan "Jubbanti Koom" : Ousmane Sonko lance une thérapie de choc pour "redresser l’économie sans creuser la dette"

Le Premier ministre Ousmane Sonko a dévoilé son plan de redressement économique et social, baptisé "Jubbanti Koom". Cette feuille de route ambitieuse mise sur la mobilisation des ressources endogènes, la préservation de la souveraineté économique et le respect des équilibres budgétaires. Refusant tout endettement excessif, bradage des ressources naturelles ou pression fiscale supplémentaire sur les investisseurs, le gouvernement promet une lutte rigoureuse contre la fraude et un effort de contribution équitable de la part de tous les acteurs économiques. www.dakaractu.com

Plan de Redressement Économique : 5 667 milliards de FCFA de ressources attendues d'ici trois ans

Plan de Redressement Économique : 5 667 milliards de FCFA de ressources attendues d'ici trois ans

Dans le cadre de la première phase du Plan de Redressement Économique et Social "Jubbanti Koom", le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé un montant prévisionnel de 5 667 milliards de francs CFA sur une période de trois ans (2025-2028). S'exprimant ce vendredi 1er août au Grand Théâtre national, en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le chef du gouvernement a détaillé l'origine de ces ressources projetées : 2 111 milliards de ressources domestiques additionnelles. 1 091 milliards issus du recyclage d’actifs. 50 milliards d’économies attendues grâce à la réduction de la taille de l’État (avec plus de 50 programmes déjà en cours). 1 352 milliards de financement endogène complémentaire, hors endettement. "Soit un total de 5 667 milliards de francs CFA de ressources projetées d’ici trois ans, sans avoir à recourir à un endettement extérieur excessif", a précisé le Premier ministre. Ce montant constitue le socle budgétaire de la phase de redressement du plan (2025-2029), qui est la première étape de la "Vision 2050" portée par le Président Faye. www.dakaractu.com

Impôts : Ousmane Sonko annonce que les influenceurs « passeront à la caisse »

Impôts : Ousmane Sonko annonce que les influenceurs « passeront à la caisse »

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a annoncé que les influenceurs devront désormais s’acquitter de leurs obligations fiscales. Cette déclaration a été faite lors de la présentation de son plan de redressement économique et social « Jubbanti Koom ». « Désormais, vous passerez à la caisse », a-t-il lancé aux influenceurs, selon Kawtef. Une mesure pour une plus grande […]

Président Diomaye Faye : « Nous avons fait le choix de la vérité par respect pour le peuple sénégalais »

Président Diomaye Faye : « Nous avons fait le choix de la vérité par respect pour le peuple sénégalais »

Lors de la présentation du Plan de redressement national, le président Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé l’engagement de son gouvernement envers la transparence. « Nous avons fait le choix de la vérité parce que nous avons beaucoup de respect pour vous, Peuple sénégalais », a déclaré le chef de l’État, dans un discours sobre mais […]

Sonko éclipse le FMI : « Ce que nous présentons n’attend rien de personne »

Sonko éclipse le FMI : « Ce que nous présentons n’attend rien de personne »

Lors de la présentation du plan de redressement économique et social "Jubbanti Koom", ce vendredi 1er août 2025, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris ses distances avec les institutions financières internationales. "Nous ne pouvons pas, 65 ans plus tard, continuer à attendre le salut de l’extérieur. L’Afrique doit évoluer et le Sénégal doit évoluer", a-t-il déclaré, affirmant que le gouvernement n'attend rien du Fonds Monétaire International (FMI). Un plan porté par le peuple sénégalais Selon le chef du gouvernement, "ce que nous présentons aujourd’hui n’attend rien quasiment de personne, sinon du peuple sénégalais lui-même". C'est dans cet esprit que le Premier ministre a demandé et obtenu l'autorisation du Président pour former une équipe à la Primature, regroupant l’essentiel des ministères concernés par l'élaboration de ce plan. Ousmane Sonko a ainsi félicité les "co-fonctionnaires" qui ont œuvré à la conception de ce plan de redressement. www.dakaractu.com

"Redresser, impulser, accélérer" : Ousmane Sonko détaille son Plan de Redressement Économique et Social

"Redresser, impulser, accélérer" : Ousmane Sonko détaille son Plan de Redressement Économique et Social

Depuis le Grand Théâtre de Dakar, le Premier ministre Ousmane Sonko a présenté ce vendredi 1er août le Plan de Redressement Économique et Social, baptisé "Jubbanti Koom". Au cours de son discours, il a expliqué les fondements de ce plan stratégique à long terme. "Ce plan n’est pas tombé du ciel", a-t-il rappelé, précisant qu’il est le résultat d’un "travail de planification prospective" mené sur instruction du Président Bassirou Diomaye Faye, pour concrétiser son programme politique. Un plan en trois phases jusqu'en 2050 Le plan, qui s'inscrit dans un document de référence intitulé "Vision 2050", s’articule autour de trois phases progressives : Phase de redressement (2025–2029) : Cette première étape vise à stabiliser l’économie, assainir la gouvernance et rétablir la confiance entre l’État et les citoyens. Phase d’impulsion (2029–2034) : Elle a pour ambition de relancer les secteurs porteurs de croissance grâce à des réformes structurelles, l’industrialisation et l’innovation. Phase d’accélération (2034–2050) : La dernière phase projette le Sénégal vers un développement soutenu, en misant sur le capital humain, la souveraineté économique et une meilleure intégration dans les chaînes de valeur mondiales. "Ce rappel référentiel est important", a souligné Ousmane Sonko, insistant sur la continuité stratégique de chaque étape www.dakaractu.com

« Baabel » saison 2, épisode 31 : Les « Awo Yaaye » face à la guerre explosive de la polygamie au Sénégal (Vidéo)

« Baabel » saison 2, épisode 31 : Les « Awo Yaaye » face à la guerre explosive de la polygamie au Sénégal (Vidéo)

La série sénégalaise « Baabel » revient avec une deuxième saison. L’épisode 31 explore les vies complexes du mariage polygame au Sénégal, en suivant le quotidien de quatre femmes : Fa, Laila, Awa Cheikh et Nabou, surnommées « Les Awo Yaaye ». D’après la source Kawtef, la polygamie, une tradition familiale, sera la source de conflits explosifs. Les vies multiples […]

Sénégal : La sardinelle, « pain quotidien » des Sénégalais, menacée de disparition

Sénégal : La sardinelle, « pain quotidien » des Sénégalais, menacée de disparition

Au Sénégal, la sardinelle, poisson fondamental de l’alimentation locale, est menacée par la surexploitation. Cette espèce, aussi appelée « yaboy », représente une part importante des captures artisanales et constitue une source de protéines essentielle pour les populations à faibles revenus. La sardinelle, un pilier de l’alimentation sénégalaise en danger Présente sur tous les marchés, la sardinelle […]

Kocc, le roi de la sextorsion devant le juge : un réseau tentaculaire exposé à Dakar

Kocc, le roi de la sextorsion devant le juge : un réseau tentaculaire exposé à Dakar

L’heure de vérité a sonné pour El Hadji Babacar Dioum alias «Kocc», figure tristement célèbre du cyberespace sénégalais. Ce lundi, l’homme de 38 ans, présenté comme le cerveau d’un vaste réseau de sextorsion, sera entendu sur le fond par le Doyen des juges d’instruction au premier cabinet, dans ce qui s’annonce comme l’un des plus gros dossiers judiciaires numériques au Sénégal. Selon les révélations exclusives de L’Observateur , Kocc a été arrêté le 17 juillet dernier par la Direction spéciale de la cybersécurité (DSC) suite à une délégation judiciaire ciblant toutes les personnes impliquées dans son réseau. Et les chefs d’accusation sont accablants : •  Association de malfaiteurs, •  Stockage et diffusion de données personnelles, •  Images contraires aux bonnes mœurs et pédopornographiques, •  Atteinte à la vie privée, •  Chantage, extorsion de fonds, blanchiment, •  Et même faux sur documents publics administratifs. Un prédateur numérique aux 5 000 plaintes L’ampleur de son activité criminelle défie l’entendement. Depuis 2018, Kocc aurait ciblé des artistes, des hommes politiques, des journalistes, des étudiants et autres personnalités, les menaçant de divulguer des vidéos ou images compromettantes à caractère sexuel, à moins d’obtenir de l’argent… ou des faveurs sexuelles. D’après L’Observateur , plus de 5 000 plaintes ont été enregistrées contre lui dans les commissariats et brigades du pays. Une traque numérique de longue haleine a finalement abouti à son arrestation et à son incarcération en attendant cette audition cruciale. Mbathio Ndiaye brise le silence : « Il publiait sans gêne » Parmi elles, la chanteuse Mbathio Ndiaye, qui témoigne dans une interview poignante accordée à L’Obs . « Je lui disais de publier, et il s’exécutait sans gêne. Il diffusait les images sur son site », raconte-t-elle. L’artiste affirme que l’homme exigeait de l’argent ou des faveurs sexuelles en échange de son silence numérique. « Je devais rentrer dimanche, mais étant donné que cette affaire me tient à cœur, je suis revenue aussitôt », confie-t-elle, déterminée à voir l’affaire aller jusqu’au bout. Lundi, le face-à-face tant attendu L’audition prévue lundi par le juge d’instruction sera capitale. Kocc, écroué depuis son arrestation, devra répondre point par point aux accusations graves qui pèsent contre lui. Son sort judiciaire pourrait bien servir de précédent fort dans la lutte contre la cybercriminalité au Sénégal. www.dakaractu.com

Revenge porn , Amour trahi, haine diffusée : à Diass, un commerçant transforme une rupture en scandale judiciaire

Revenge porn , Amour trahi, haine diffusée : à Diass, un commerçant transforme une rupture en scandale judiciaire

À Diass, ce qui aurait pu être l’histoire banale d’un couple en rupture s’est transformé en un drame numérique aux conséquences judiciaires lourdes. Le Tribunal de grande instance de Mbour a tranché ce mardi une affaire sordide où sentiments, trahison, rage et réseaux sociaux se sont entremêlés de façon explosive. Le protagoniste : un commerçant du nom de S. Fall. Sa faute : avoir publié des vidéos intimes de son ex-petite amie Kh. Faye, après une séparation douloureuse. Une relation de cinq ans balayée par une double trahison Selon les révélations de L’Observateur , S. Fall et Kh. Faye formaient un couple solide, en apparence du moins. Ensemble depuis cinq ans, les deux tourtereaux s’apprêtaient à officialiser leur union. Mais tout s’écroule brutalement en avril dernier, lorsque Kh. Faye découvre que son compagnon entretient une liaison avec… sa propre meilleure amie. Une trahison à la fois sentimentale et morale, qu’elle ne peut pardonner. La rupture est immédiate. Du chagrin d’amour à la vengeance toxique Fou de rage après le refus catégorique de son ex de reprendre la relation, le commerçant bascule dans une spirale destructrice. Selon toujours L’Observateur , il tente une première intrusion musclée chez la famille de Kh. Faye pour, selon ses dires, « s’expliquer »… mais il en profite surtout pour tenter de la frapper en pleine nuit. Le père de la jeune femme intervient et le fait expulser. Mais le pire est à venir : le lendemain, l’homme décide de publier sur WhatsApp des vidéos intimes compromettantes de la jeune femme, ciblant même sa grande sœur. La vengeance numérique se poursuit ensuite sur TikTok, où les contenus obscènes sont également diffusés. L’objectif est clair : humilier, exposer, détruire. À la barre : aveux, colère… et excuses tardives Arrêté et écroué, S. Fall s’est présenté au tribunal mardi, visiblement brisé. À la barre, il reconnaît les faits, tout en tentant de justifier son geste. Il affirme que sa colère a été nourrie par la découverte de messages laissant entendre que Kh. Faye le trompait également. Un argument balayé par la partie civile, pour qui le préjudice moral subi est irréversible. Kh. Faye, elle, ne demande plus réparation mais répit. « Qu’il me laisse tranquille. Qu’il reste loin de moi », aurait-elle lancé, selon les sources judiciaires citées par L’Observateur . Un jugement qui pose question sur le fléau du revenge porn À l’issue du procès, le tribunal a condamné S. Fall à six mois de prison, dont un mois ferme . Une peine symbolique, diront certains, face à une atteinte aussi grave à la dignité et à la vie privée. www.dakaractu.com

Drames en eaux troubles à Rufisque : un joueur de Navétanes et un Jakartaman emportés par les vagues

Drames en eaux troubles à Rufisque : un joueur de Navétanes et un Jakartaman emportés par les vagues

Rufisque, jadis connue pour ses plages animées et son ambiance populaire, est aujourd’hui secouée par une série de drames en mer qui ravivent l’inquiétude des populations. En l’espace de quelques jours, deux jeunes vies ont été fauchées par les eaux, malgré les appels répétés à la vigilance et les efforts d’un mouvement citoyen qui s’était juré d’en finir avec les noyades. Deux jeunes, deux destins, une même fin tragique Hier jeudi matin, Ndiagne Samb, jeune joueur prometteur affilié à une des Associations sportives et culturelles (ASC) les plus en vue des Navétanes, a perdu la vie dans les eaux de l’océan Atlantique, au large du quartier de Diokoul. Selon les informations relayées par L’Observateur , la victime aurait plongé dans la mer pour se rafraîchir à la fin d’une séance de décrassage. Une décision fatale. Le quartier, bordé par la mer mais tristement célèbre pour ses vagues traîtresses, a été témoin de scènes déchirantes alors que les sapeurs-pompiers de la 14e Compagnie d’incendie et de secours tentaient désespérément de localiser et repêcher le corps du jeune athlète. Jusqu’à la tombée de la nuit, leurs efforts sont restés vains. Plus tôt dans la semaine, un autre drame s’était produit sur la plage de Sipres à Mbao. Cette fois, c’est un conducteur de moto Jakarta qui a été emporté par la mer alors qu’il profitait d’un moment de détente avec ses amis. Contrairement au cas de Ndiagne Samb, le corps du Jakartaman a pu être retrouvé puis transféré à l’hôpital. Une mobilisation citoyenne, mais des autorités locales à la traîne Ces deux morts en quelques jours viennent alourdir un bilan déjà trop tragique. Pourtant, L’Observateur rappelle que les acteurs communautaires ne restent pas les bras croisés. Le 25 juillet dernier, lors de la Journée des noyades, un mouvement citoyen a été reçu par le préfet. Un moment choisi pour tirer une nouvelle sonnette d’alarme. « Malgré les moyens colossaux que nous déployons pour stopper le phénomène, les collectivités territoriales ne suivent pas. Il faut qu’elles respectent les engagements pris à l’issue de l’élaboration du plan de sauvetage établi de concert avec les ministères concernés et porté par le ministère de l’Intérieur », dénonçait un membre du mouvement. www.dakaractu.com