Une rareté : le dessin d’un élève de Michel Ange découvert par un commissaire-priseur nantais

Une rareté : le dessin d’un élève de Michel Ange découvert par un commissaire-priseur nantais

Lors d’une succession dans le vignoble nantais, Paul-Marie Musnier, commissaire-priseur à Nantes, a fait une belle découverte : un dessin préparatoire pour une fresque religieuse à Rome, réalisé par un élève du célèbre peintre italien de la Renaissance, Michel Ange. Il va être mis aux enchères à Paris, pour une somme estimée entre 400 000 et 500 000 €.

Bourse de Paris : le CAC 40 bondit avec l’apaisement du risque politique

Bourse de Paris : le CAC 40 bondit avec l’apaisement du risque politique

Paris - La Bourse de Paris a terminé en nette hausse jeudi, profitant d’une détente du risque politique dans le pays, le Premier ministre Sébastien Lecornu échappant de peu à la censure. L’indice vedette de la Bourse de Paris a gagné 1,38% soit 111,59 points, pour s'établir à 8.188,59 points. La veille, il avait terminé en forte hausse de 1,99% à 8.077 points. Le CAC 40 rattrape ainsi un peu de son retard sur ses homologues européens, s’inscrivant en hausse de près de 11% depuis le début de l’année, contre près de 22% pour le Dax de Francfort ou 15,5% pour Londres. «Une des raisons pour laquelle on avait un indice en retrait par rapport à ses homologues européens, c'était le risque politique et ce risque politique est en train de s’estomper», explique Andrea Tueni, responsable de la relation clients et des activités de marchés de Saxo Banque. Le CAC 40 se situe même à quelques dizaines de points de son record historique en séance, à 8.259,19 points le 10 mai 2024, mais aussi en clôture, à 8.239,99 points le 15 mai 2024. Le Premier ministre français Sébastien Lecornu a échappé à quelques voix près jeudi à la censure, le Parti socialiste laissant sa chance au chef du gouvernement en échange de sa promesse de suspendre la réforme des retraites. Les débats budgétaires vont désormais pouvoir commencer à l’Assemblée dès la semaine prochaine. «Les marchés qui anticipaient le scénario du pire sont soulagés», explique M. Tueni. Côté valeurs, le titre FDJ a perdu 3,47% à 26,70 euros au lendemain de la publication de ses résultats. FDJ United, nouveau nom de la Française des Jeux, avait prévenu mercredi s’attendre à un «léger recul» de son chiffre d’affaires au quatrième trimestre, en raison d’augmentations de fiscalité. Le groupe de vins et spiritueux Pernod Ricard, qui a dit s’attendre à moyen terme à une amélioration de la croissance organique de son chiffre d’affaires, de 3% à 6%, a pris 4,15% à 86,84 euros. Euronext CAC40 © Agence France-Presse

Grèce : les parlementaires votent la possibilité d'une journée de travail de 13 heures

Grèce : les parlementaires votent la possibilité d'une journée de travail de 13 heures

Athènes - Les députés grecs ont adopté jeudi un projet de loi qui instaure la possibilité d’une journée de travail de 13 heures dans le secteur privé, dénoncé par les syndicats et la gauche comme un «véritable Moyen Âge du travail». A l’issue de deux jours de débat houleux, une majorité d'élus, surtout ceux de la droite au pouvoir, a voté en faveur de ce texte porté par le gouvernement conservateur, qui prévoit que, moyennant une rémunération supplémentaire, un employé puisse travailler jusqu'à 13 heures par jour pour un seul employeur durant un nombre de jours limité par an. L’une des principales formations de l’opposition, Syriza (gauche), a refusé de participer au vote, fustigeant une «monstruosité législative, une dérégulation du travail qui s’attaque (...) aux droits fondamentaux» des travailleurs, selon Christos Giannoulis, porte-parole du groupe parlementaire. A deux reprises, le 1er octobre et mardi, la Grèce s’est retrouvée partiellement paralysée par une grève générale pour protester contre cette réforme. Dans un pays où l'économie s’est redressée depuis la crise financière mais reste plombée par des bas salaires, la possibilité d’un travail quotidien de 13 heures existe déjà mais uniquement si un employé dispose de deux employeurs ou plus. «Nous donnons désormais la possibilité (à un employé) d’effectuer ce travail supplémentaire chez le même employeur, sans déplacement, avec une rémunération majorée de 40%», a défendu au Parlement la ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Niki Kerameus. Elle a assuré que cela se ferait sur la base du volontariat et qu’aucun employé ne pourrait y être contraint. Demande Elle a insisté sur le fait que selon elle, «il existe des travailleurs qui demandent à travailler davantage d’heures» surtout dans le secteur du tourisme, l’un des principaux moteurs de l'économie où l'été, serveurs, personnels hôteliers et cuisiniers enchaînent les journées à rallonge. La durée légale du temps de travail quotidien en Grèce est actuellement de huit heures avec la possibilité d’effectuer jusqu'à trois heures supplémentaires. Les détracteurs du projet dénoncent la forte dérégulation du marché du travail engagée par le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis depuis son arrivée au pouvoir en 2019. «La journée de 13 heures n’est pas venue de nulle part», a ainsi souligné Nikos Androulakis, le dirigeant du principal parti d’opposition, le Pasok (centre-gauche). «C’est le nouveau maillon d’une chaîne de démantèlement méthodique des droits des travailleurs», a-t-il ajouté. Mais le parti de droite de Kyriakos Mitsotakis, Nouvelle-Démocratie (ND), a fait valoir le fort recul du chômage en Grèce depuis son arrivée au pouvoir. Le taux de chômage a chuté de 18% à 8% en 6 ans. «Le gouvernement instaure un véritable Moyen Âge du travail», a dénoncé le dirigeant de Syriza, Sokratis Famellos. Juste avant le vote des députés, la ministre du Travail a une nouvelle fois souligné que cette disposition ne serait valable que jusqu'à 37 jours par an, soit environ trois jours par mois et sur la base du volontariat. Auparavant, elle avait dénoncé «une utilisation trompeuse du terme «journée de 13 heures» car cela «laisse entendre que tout le monde travaillerait 13 heures par jour». Aggravation Employés du privé et du public sont descendus à deux reprises dans les rues pour fustiger une «nouvelle aggravation d’une situation déjà profondément problématique», selon la Confédération des travailleurs grecs (GSEE). Elle affirme que beaucoup d’employés n’auront guère la possibilité de refuser de travailler 13 heures «compte tenu du rapport de force déséquilibré entre employeur et salarié, renforcé par la précarité qui prévaut sur le marché du travail». En outre, les contrôles de l’Inspection du travail sont faibles, arguent les opposants au projet. Les syndicats estiment également que le droit à un repos obligatoire quotidien de 11 heures sera bafoué, notamment en raison du temps de transport pour se rendre sur le lieu de travail. En Grèce, au deuxième trimestre 2025, 20,9% des salariés de 20 à 64 ans travaillaient plus de 45 heures par semaine, contre 10,8% dans l’ensemble de l’UE, selon Eurostat. Le gouvernement a déjà instauré la possibilité d’une semaine de travail de six jours, notamment en cas de forte demande dans un secteur comme le tourisme. Yannick PASQUET © Agence France-Presse

Enseignement du breton : « Le système de formation des enseignants n’est pas à la hauteur de la demande », souligne le député Paul Molac

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Le nombre d’élèves apprenant le breton est en baisse, pour la première fois depuis 1977. Selon le député du Morbihan et conseiller régional Paul Molac, le problème est avant tout celui de la pénurie d’enseignants formés. Pour lui, la responsabilité incombe clairement à l’Éducation nationale.

"IIs lui ont mis une balle dans la tête" : les "bébés noirs" de Brazzaville visés par les autorités

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Des jeunes abattus en pleine rue, dans une mare de sang : depuis fin septembre en République du Congo, des vidéos documentent une opération particulièrement violente menée contre des gangs de Brazzaville, surnommés "bébés noirs" ou "kulunas". Une ONG dénonce des exécutions extrajudiciaires, dont notre Observateur a été témoin et fait un récit glaçant.

Effondrement du peso argentin, chômage au plus haut, explosion de la pauvreté… Eric Coquerel (LFI) a-t-il raison sur l’Argentine ?

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Les élections législatives vont avoir lieu le 26 octobre en Argentine. Alors que le président libertarien Javier Milei se félicite de sa réussite sur l’inflation divisée, une croissance en hausse... L’article Effondrement du peso argentin, chômage au plus haut, explosion de la pauvreté… Eric Coquerel (LFI) a-t-il raison sur l’Argentine ? est apparu en premier sur Valeurs actuelles .

Culoz-Béon. Accouchement mortel pour une femme et son bébé : ce père de famille veut comprendre

Culoz-Béon. Accouchement mortel pour une femme et son bébé : ce père de famille veut comprendre

Dans la nuit du 30 septembre au 1er  octobre à Culoz, une femme âgée de 35 ans et son bébé sont décédés des suites des complications de l’accouchement, dans un hébergement d’urgence pour demandeurs d’asile géré par l’association Alfa3a. Une enquête est en cours. Le père de famille endeuillé et les témoins mettent en cause les délais d’intervention des secours.