Inde: des inondations et glissements de terrain mortels touchent le nord-est du pays

Inde: des inondations et glissements de terrain mortels touchent le nord-est du pays

Des inondations meurtrières se poursuivent dans la région de l'Himalaya. En Inde, au moins 30 personnes sont mortes ces dernières heures dans la région du Jammu et Cachemire, à la frontière avec le Pakistan, et des milliers d'autres ont été évacuées. Le Pakistan voisin, en aval, se prépare également à de nouveaux ravages de ces crues et a évacué 150 000 personnes, mais la coordination entre les deux voisins et ennemis est encore plus difficile aujourd'hui depuis la guerre qu'ils ont mené en mai dernier.

Assassinat de Miguel Uribe Turbay en Colombie: le jeune meurtrier condamné à sept ans de prison

Assassinat de Miguel Uribe Turbay en Colombie: le jeune meurtrier condamné à sept ans de prison

Bogotá - L’adolescent de 15 ans qui a tiré sur le sénateur et candidat à la présidence colombienne Miguel Uribe Turbay le 7 juin, le blessant mortellement, a été condamné mercredi à sept ans de détention, a annoncé le parquet. Il «devra passer sept ans en détention dans un centre de soins spécialisé» pour mineurs et ne sera pas transféré dans une prison pour adultes lorsqu’il aura 18 ans, selon cette source. Favori de la droite pour la présidentielle de 2026, Miguel Uribe Turbay, 39 ans, avait été atteint par deux balles à la tête lors d’un meeting à Bogota. Il est mort le 11 août des suites de ses blessures malgré plusieurs opérations. Les autorités estiment qu’une guérilla se trouve derrière cette mort, qui a ravivé le souvenir des années 1980 et 1990. Cinq candidats à la présidence colombienne avaient alors été assassinés dans le pays, en proie à une nouvelle flambée de violence. Rapidement arrêté, le jeune tireur, dont l’identité n’a pas été révélée, avait été inculpé début août pour «tentative de meurtre» et «port d’armes illégal». Ces faits n’ont pu être requalifiés après la mort d’Uribe Turbay, en vertu de la loi colombienne, et l’adolescent a donc répondu de tentative de meurtre et non d’homicide. Il est soupçonné d’avoir été un simple homme de main agissant pour des commanditaires. L’avocat de M. Uribe Turbay, Victor Mosquera, a relevé sur X qu’en l'état du droit «une des peines les plus lourdes a été infligée au mineur». «Nous respectons cette décision, mais cette peine ne sera jamais à la hauteur de la vie qu’il a prise ni de la douleur qu’il a causée. Cette loi encourage les criminels à utiliser des mineurs sans encourir de sanctions réelles et effectives», a-t-il ajouté. Le 5 juillet, la police colombienne avait annoncé l’arrestation de l’organisateur présumé de l’attentat, José Arteaga Hernández, un chef de gang criminel de la capitale. Une guérilla soupçonnée L’avocat de M. Uribe avait estimé que l’attentat avait été commandité en coulisses par une «organisation structurée» ayant des «antécédents d’attaques contre les (dirigeants politiques) de droite». Les autorités désignent le groupe «Segunda Marquetalia», dissident de la défunte guérilla marxiste des Farc, comme probable commanditaire. Miguel Uribe Turbay, membre du parti Centre démocratique de l’ancien président de droite Alvaro Uribe (2002-2010, avec lequel il n’a pas de lien de parenté), avait annoncé son intention de se présenter à l'élection présidentielle de mai 2026. Opposé à l’accord de paix de 2016 qui a désarmé la guérilla des Farc, il défendait une politique axée sur la lutte contre le trafic de drogue. L’attentat s'était produit le 7 juin lors d’un meeting dans un parc d’un quartier populaire de la capitale. Des vidéos ont montré Miguel Uribe Turbay s’effondrant en sang en plein discours, parmi les cris de l’assistance. Le mineur l’avait atteint trois fois, dont deux fois à la tête. Les gardes du corps d’Uribe l’avaient blessé à la jambe alors qu’il tentait de s’enfuir à pied. Après l’assassinat, le père du sénateur, Miguel Uribe Londoño, 79 ans, a décidé de prendre sa place en tant que candidat présidentiel de la droite aux élections de 2026. La mère de Miguel Uribe Turbay, la journaliste Diana Turbay, avait elle-même été assassinée en 1991 alors qu’elle aux mains du baron de la drogue Pablo Escobar en 1991. Le 21 août, des attaques perpétrées par des groupes armés ont fait 19 morts et des dizaines de blessés à Cali et près de Medellin, exposant le président Gustavo Petro à des critiques contre sa stratégie de dialogue avec ceux-ci, plutôt qu’une guerre frontale. © Agence France-Presse

Avec la hausse de la fiscalité en France, les entrepreneurs français s'expatrient en Italie

Avec la hausse de la fiscalité en France, les entrepreneurs français s'expatrient en Italie

Les entrepreneurs français envisagent de plus en plus de s'installer en Italie, attirés par des conditions fiscales avantageuses. Giorgia Meloni, en collaboration avec le patronat italien, a réduit la fiscalité sur les plus-values, rendant l'Italie attrayante. Patrick Martin souligne l'impact potentiel sur la France, rappelant l'exode fiscal britannique. Cette tendance pourrait entraîner des pertes fiscales significatives pour la France.

Un temps instable et pluvieux ce jeudi à Lyon, seulement 22 degrés attendus

Un temps instable et pluvieux ce jeudi à Lyon, seulement 22 degrés attendus

Au lendemain d'une journée grise et humide, le temps instable va se poursuivre à Lyon et dans toute l'agglomération lyonnaise. Un temps pluvieux qui sera accompagné d'averses parfois fortes et orageuses jusqu'en après-midi, avant un retour au calme dans la nuit. Côté températures, elles seront en nette baisse ce jeudi, avec un thermomètre qui ne […] L’article Un temps instable et pluvieux ce jeudi à Lyon, seulement 22 degrés attendus est apparu en premier sur Lyon Capitale .

Argentine: Javier Milei visé par des projectiles après des accusations de corruption visant sa sœur

Argentine: Javier Milei visé par des projectiles après des accusations de corruption visant sa sœur

Lomas de Zamora - Le président argentin Javier Milei a été mercredi la cible de projectiles divers, pierres ou bouteilles, lancés par des manifestants mécontents d’une supposée affaire de corruption touchant son entourage, a constaté l’AFP. M. Milei, qui circulait à bord d’un véhicule de la présidence dans la périphérie de Buenos Aires pour promouvoir son parti en vue des élections législatives d’octobre, a été exfiltré par ses services de sécurité et est indemne, selon le porte-parole présidentiel. «Ils ont attaqué à coups de pierres le cortège dans lequel se trouvait le président de la Nation. Il n’y a pas eu de blessés», a écrit sur X Manuel Adorni. Dans le même message, il a tenu pour responsables les partisans de l’ex-présidente de centre gauche Cristina Kirchner (2007-2015), assignée à résidence depuis juin. «Des militants de l’ancienne politique, pur kirchnérisme et un modèle de violence que seuls veulent les hommes des cavernes du passé», a écrit M. Adorni. Une bousculade a suivi les incidents et au moins une femme, une partisane du président ultralibéral, a été blessée et évacuée en ambulance, a constaté l’AFP. Les manifestants, qui tenaient des pancartes «Milei dehors de Lomas de Zamora», le nom du quartier, exprimaient leur colère contre une supposée affaire de corruption éclaboussant la soeur du président argentin. L’affaire a été déclenchée après la fuite d’audios de l’ex-directeur de l’Agence pour le Handicap, Diego Spagnuolo, qui affirme que Karina Milei détournait des fonds destinés aux personnes handicapées. «Tout ce que dit (le fonctionnaire) est faux, nous allons le traduire en justice et prouver qu’il a menti», a déclaré de son véhicule aux journalistes, quelques minutes avant les incidents, le président Milei. «C’est une honte qu’ils volent aux personnes handicapées», a commenté une manifestante, María Martinez, auprès de la chaîne de télévision C5N. Les législatives du 26 octobre mettront à l'épreuve la popularité de Javier Milei après ses succès en matière économique, parvenant à maîtriser l’inflation au prix de coupes sévères dans les dépenses publiques, notamment dans l’aide sociale aux personnes handicapées. © Agence France-Presse

«On ne peut pas se réjouir de la position actuelle du président de la République» : les parents du journaliste français incarcéré en Algérie critiquent Emmanuel Macron

«On ne peut pas se réjouir de la position actuelle du président de la République» : les parents du journaliste français incarcéré en Algérie critiquent Emmanuel Macron

Le journaliste sportif français, Christophe Gleizes, a été condamné, fin juin, à sept ans de prison en Algérie pour «apologie du terrorisme». Ses parents ont pris la parole, dénonçant l'isolement du journaliste et espérant que son incarcération ne serve pas à «régler des questions politiques» entre la France et l’Algérie. Ils interpellent Emmanuel Macron. Les parents du journaliste sportif français, Christophe Gleizes, condamné à sept ans de prison en Algérie fin juin pour «apologie du terrorisme», ont confié à l'AFP, dans un entretien dans les bureaux parisiens de Reporters sans frontières, que leur fils restait «combatif» mais souffrait d'être «isolé». Ils ne souhaitent pas que son incarcération serve à «régler des questions politiques» entre la France et l’Algérie, et affirment «ne pas se réjouir de la position actuelle du président de la République». «des griefs totalement absurdes» Alors que Christophe Gleizes attend son procès en appel, qui devrait avoir lieu ...