«Calmer les choses» : le prix Nobel d'Économie, Philippe Aghion, propose de «stopper» la réforme des retraites jusqu'à la présidentielle

«Calmer les choses» : le prix Nobel d'Économie, Philippe Aghion, propose de «stopper» la réforme des retraites jusqu'à la présidentielle

Tout juste honoré du prix Nobel d'Économie, le Français Philippe Aghion a déclaré ce lundi 13 octobre qu'il était en faveur de l'arrêt de la réforme des retraites, jusqu'à la prochaine élection présidentielle. Avis d'expert. Le prix Nobel d'Économie, Philippe Aghion, a expliqué sur France 2, ce lundi 13 octobre, qu'il était en faveur de l'arrêt de la réforme des retraites. L'économiste et professeur au Collège de France, à l'INSEAD, à la London School of Economics et à la Paris School of Economics a expliqué : «Je pense qu'il faut arrêter l'horloge maintenant jusqu'aux élections présidentielles. C'est-à-dire qu'on est à 62 ans et 9 mois, on stoppe à 62 ans et 9 mois jusqu'aux élections présidentielles». Il a ajouté : «C'est la façon de calmer les choses et ça ne coûte pas très cher de stopper». «ne pas toucher à ceux qui cherchent à innover» Pour autant, il ne veut ...

Wall Street rebondit après l’apaisement de Trump sur la Chine et boostée par les techs

Wall Street rebondit après l’apaisement de Trump sur la Chine et boostée par les techs

Washington - La Bourse de New York a terminé en hausse lundi, voyant d’un bon œil le changement de ton de Donald Trump à l'égard de la Chine, après des menaces de droits de douane colossaux qui avaient fait trembler les investisseurs. Le Dow Jones a pris 1,29%, l’indice Nasdaq a grimpé de 2,29% et l’indice élargi S&P 500 a gagné 1,56%. Après avoir menacé vendredi Pékin de droits de douane supplémentaires de 100% sur les produits chinois entrant aux Etats-Unis, «Donald Trump est revenu (sur ses propos) et a clairement indiqué que tout allait bien se passer avec la Chine», relève auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments. Dans un message vu par certains analystes comme un nouvel exemple du phénomène «TACO» («Trump always chickens out», «Trump se défile toujours»), le président américain a écrit dimanche que les Etats-Unis souhaitent «aider la Chine, pas lui nuire». «Une fois de plus, nous assistons à un scénario qui se répète: Trump utilise les droits de douane ou la possibilité de les imposer comme moyen de négocier des accords. Le marché réagit, puis il s’adapte», estime Adam Sarhan. Les menaces formulées vendredi avaient fait tanguer les marchés financiers, notamment Wall Street dont l’indice de référence avait connu sa plus forte baisse en une séance depuis le chaos provoqué en avril par la guerre commerciale américaine. Selon M. Sarhan, le «rebond de soulagement» de lundi reste toutefois modéré, les principaux indices de la place américaines ne regagnant qu’environ la moitié de leurs pertes de la fin de semaine. La Maison Blanche continue d’appliquer de nouveaux droits de douane sectoriels, à l’image de ceux visant le bois de construction et l’ameublement, qui doivent entrer en vigueur mardi. Et toute reprise des tensions entre Washington et Pékin, «avec une augmentation des surtaxes des deux côtés, pourrait très vite dégénérer et provoquer une récession mondiale», prévient Adam Sarhan. En parallèle, les acteurs de marché attendent avec impatience la publication des performances financières trimestrielles des grandes banques américaines, coup d’envoi de la saison des résultats. «Les résultats trimestriels et les perspectives d’avenir auront plus de poids que d’habitude, car les données économiques (officielles) ne sont pas disponibles», en raison de la paralysie budgétaire aux Etats-Unis. Le marché obligataire américain est, lui, fermé ce lundi en raison du «Columbus Day» (Jour de Christophe Colomb), férié aux Etats-Unis. Côté entreprises, le groupe américain de microprocesseurs Broadcom (+9,88% à 356,70 dollars) a bondi à l’annonce d’un partenariat avec OpenAI, le créateur de ChatGPT. L’accord annoncé lundi va au-delà d’une simple commande car les processeurs destinés à OpenAI vont être conçus spécifiquement pour cette société et adaptés à ses usages. Les sociétés minières ont continué d'être soutenues par un fort vent d’optimisme, voyant dans le conflit entre Pékin et Washington - qui s’est récemment ravivé en raison des tensions sur les exportations liées aux terres rares - la perspective d’un plus large développement de cette industrie aux Etats-Unis. L’action de USA Rare Earth s’est envolée de plus de 18%, celle de MP Materials de plus de 21% tandis que le titre de Ramaco Resources a grimpé de plus de 11%. La société Bloom Energy (+26,52% à 109,91) a été très recherchée, au point que son titre a atteint un niveau record, en raison d’un partenariat avec le gestionnaire d’actifs Brookfield Asset Management pour installer des piles à combustibles dans des centres de données dédiés à l’intelligence artificielle (IA). Nasdaq © Agence France-Presse

Éliminatoires de la Coupe du monde 2026 : les Bleus accrochés en Islande (2-2) et pas encore qualifiés

Éliminatoires de la Coupe du monde 2026 : les Bleus accrochés en Islande (2-2) et pas encore qualifiés

L’équipe de France a été accrochée, ce lundi, en Islande en éliminatoires de la Coupe du monde 2026 (2-2) et jouera sa qualification lors des deux derniers matchs dans un mois. La qualification attendra. Sans plusieurs de ses cadres, et notamment son capitaine Kylian Mbappé, l’équipe a été accrochée, ce lundi, en Islande en éliminatoires de la Coupe du monde 2026 (2-2) au terme d’une prestation pour le moins poussive. Et les nombreuses absences n’expliquent pas tout. Premier but en Bleu pour Jean-Philippe Mateta Alors que Didier Deschamps avait procédé à des changements dans son équipe de départ, les Bleus ont été beaucoup trop timorés pour déstabiliser le bloc islandais. Particulièrement en première période, où ils ont été inoffensifs si ce n’est sur une reprise à bout portant de Christopher Nkunku (2 e). Et les Tricolores se sont fait punir à cinq minutes de la pause. Sur un coup-franc, Victor ...

Après le Sommet sur Gaza, l'Eurovision reporte son vote sur la participation d'Israël

Après le Sommet sur Gaza, l'Eurovision reporte son vote sur la participation d'Israël

L'Union européenne de radio-télévision n'organisera finalement pas d'Assemblée générale extraordinaire le mois prochain pour statuer sur la possible exclusion d'Israël de l'édition 2026. Les organisateurs du concours européen de la chanson préfèrent attendre leur réunion annuelle de décembre pour échanger "en personne" sur la question. Plusieurs pays menacent de boycotter l'événement qui doit se tenir à Vienne en mai en cas de présence d'un candidat israélien.