Pérou : le nouveau gouvernement veut déclarer l'état d'urgence après une vague de violences

Pérou : le nouveau gouvernement veut déclarer l'état d'urgence après une vague de violences

Lima - Le nouveau gouvernement du Pérou a dit jeudi vouloir instaurer l'état d’urgence dans la capitale Lima, face à la violence du crime organisé qui a entraîné des manifestations massives ayant causé un mort et une centaine de blessés la veille. «Nous allons annoncer la décision de déclarer l'état d’urgence, au moins dans la métropole de Lima», a déclaré à la presse le chef du gouvernement de transition Ernesto Alvarez, après une réunion ministérielle sans préciser de date. Il «n’exclut pas» également l’instauration d’un couvre-feu dans la zone de 10 millions d’habitants. Dans le cadre de l'état d’urgence, le gouvernement peut envoyer l’armée patrouiller dans les rues et restreindre certains droits comme la liberté de réunion. La mobilisation à Lima mercredi a été la plus violente depuis le début des manifestations qui s’intensifient depuis un mois dans le pays andin contre le crime organisé et les dirigeants et qui ont suscité une crise politique. Des heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre, causant la mort d’un homme de 32 ans à Lima, tué par un policier, ainsi que 113 blessés, 84 policiers et 29 civils, selon des données officielles. Le président du Parlement péruvien José Jeri, président par intérim, a déploré la mort du manifestant, insistant cependant sur le fait que la manifestation avait été détournée par un petit groupe qui voulait semer «le chaos». Avec des bougies, des fleurs et des pancartes contre le président José Jeri, des dizaines de jeunes ont rendu hommage jeudi soir à la victime, le rappeur Eduardo Ruiz, 32 ans, connu sous le nom de Trvko. «Je suis ici pour exprimer mon indignation face au meurtre lâche de notre camarade», a déclaré à l’AFP Solaris Raez, un étudiant de 25 ans. «Les circonstances de sa mort sont vraiment honteuses.» L’homme a été abattu par un policier qui a agi de son propre chef et qui sera renvoyé de la police, a annoncé le chef de la police, le général Oscar Arriola. Pouvoirs spéciaux Jeudi, le président par intérim s’est présenté devant le Congrès du pays pour demander des pouvoirs spéciaux pour remédier à la crise sécuritaire. Ils lui permettraient de faire approuver des mesures d’urgence sans l’aval des parlementaires. «Je demande des pouvoirs législatifs pour légiférer principalement sur des questions de sécurité citoyenne (...), le principal problème», a déclaré le président de droite aux médias. «Parmi elles figure la question des prisons», depuis lesquelles les menaces d’extorsion sont généralement coordonnées, a-t-il ajouté, sans plus de détails. «Je ne démissionnerai pas» Mercredi, des milliers de personnes à travers le pays s'étaient rassemblées à l’appel du mouvement «Génération Z», symbole de la contestation mondiale des jeunes contre leurs gouvernements. En guise de symbole, ils brandissent le drapeau de One Piece, le manga le plus vendu au monde, dont le héros Luffy s’oppose à des groupes dominants. «Qu’ils s’en aillent tous», ont scandé les manifestants péruviens remontés au sujet de leurs gouvernants. «Je ne démissionnerai pas, je continuerai à assumer mes responsabilités», a déclaré M. Jeri à la presse. Depuis un mois, plus de 200 personnes ont été blessées lors des manifestations dans le pays, dont des policiers, manifestants et journalistes. La crise sécuritaire au Pérou, qui affecte notamment les transports avec au moins 47 chauffeurs de bus assassinés depuis janvier sur fond d’extorsion, a précipité la destitution de la présidente Dina Boluarte le 10 octobre. Le président du Parlement péruvien José Jeri assure désormais, jusqu’en juillet 2026, la présidence par intérim du pays en proie à l’instabilité gouvernementale. Le Pérou a connu sept gouvernements au cours de la dernière décennie, y compris celui qui a remplacé Boluarte. Carlos MANDUJANO © Agence France-Presse

Pérou : le nouveau gouvernement veut déclarer l’état d’urgence après une vague de violences

Pérou : le nouveau gouvernement veut déclarer l’état d’urgence après une vague de violences

Lima - Le nouveau gouvernement du Pérou a dit jeudi vouloir instaurer l'état d’urgence dans la capitale Lima, face à la violence du crime organisé qui a entraîné des manifestations massives ayant causé un mort et une centaine de blessés la veille. «Nous allons annoncer la décision de déclarer l'état d’urgence, au moins dans la métropole de Lima», a déclaré à la presse le chef du gouvernement de transition Ernesto Alvarez, après une réunion ministérielle sans préciser de date. Il «n’exclut pas» également l’instauration d’un couvre-feu dans la zone de 10 millions d’habitants. Dans le cadre de l'état d’urgence, le gouvernement peut envoyer l’armée patrouiller dans les rues et restreindre certains droits comme la liberté de réunion. La mobilisation à Lima mercredi a été la plus violente depuis le début des manifestations qui s’intensifient depuis un mois dans le pays andin contre le crime organisé et les dirigeants et qui ont suscité une crise politique. Des heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre, causant la mort d’un homme de 32 ans à Lima, tué par un policier, ainsi que 113 blessés, 84 policiers et 29 civils, selon des données officielles. Le président du Parlement péruvien José Jeri, président par intérim, a déploré la mort du manifestant, insistant cependant sur le fait que la manifestation avait été détournée par un petit groupe qui voulait semer «le chaos». Avec des bougies, des fleurs et des pancartes contre le président José Jeri, des dizaines de jeunes ont rendu hommage jeudi soir à la victime, le rappeur Eduardo Ruiz, 32 ans, connu sous le nom de Trvko. «Je suis ici pour exprimer mon indignation face au meurtre lâche de notre camarade», a déclaré à l’AFP Solaris Raez, un étudiant de 25 ans. «Les circonstances de sa mort sont vraiment honteuses.» L’homme a été abattu par un policier qui a agi de son propre chef et qui sera renvoyé de la police, a annoncé le chef de la police, le général Oscar Arriola. Pouvoirs spéciaux Jeudi, le président par intérim s’est présenté devant le Congrès du pays pour demander des pouvoirs spéciaux pour remédier à la crise sécuritaire. Ils lui permettraient de faire approuver des mesures d’urgence sans l’aval des parlementaires. «Je demande des pouvoirs législatifs pour légiférer principalement sur des questions de sécurité citoyenne (...), le principal problème», a déclaré le président de droite aux médias. «Parmi elles figure la question des prisons», depuis lesquelles les menaces d’extorsion sont généralement coordonnées, a-t-il ajouté, sans plus de détails. «Je ne démissionnerai pas» Mercredi, des milliers de personnes à travers le pays s'étaient rassemblées à l’appel du mouvement «Génération Z», symbole de la contestation mondiale des jeunes contre leurs gouvernements. En guise de symbole, ils brandissent le drapeau de One Piece, le manga le plus vendu au monde, dont le héros Luffy s’oppose à des groupes dominants. «Qu’ils s’en aillent tous», ont scandé les manifestants péruviens remontés au sujet de leurs gouvernants. «Je ne démissionnerai pas, je continuerai à assumer mes responsabilités», a déclaré M. Jeri à la presse. Depuis un mois, plus de 200 personnes ont été blessées lors des manifestations dans le pays, dont des policiers, manifestants et journalistes. La crise sécuritaire au Pérou, qui affecte notamment les transports avec au moins 47 chauffeurs de bus assassinés depuis janvier sur fond d’extorsion, a précipité la destitution de la présidente Dina Boluarte le 10 octobre. Le président du Parlement péruvien José Jeri assure désormais, jusqu’en juillet 2026, la présidence par intérim du pays en proie à l’instabilité gouvernementale. Le Pérou a connu sept gouvernements au cours de la dernière décennie, y compris celui qui a remplacé Boluarte. Carlos MANDUJANO © Agence France-Presse

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Lima - Le nouveau gouvernement du Pérou a dit jeudi vouloir instaurer l'état d’urgence dans la capitale Lima, face à la violence du crime organisé qui a entraîné des manifestations massives ayant causé un mort et une centaine de blessés la veille. «Nous allons annoncer la décision de déclarer l'état d’urgence, au moins dans la métropole de Lima», a déclaré à la presse le chef du gouvernement de transition Ernesto Alvarez, après une réunion ministérielle sans préciser de date. Il «n’exclut pas» également l’instauration d’un couvre-feu dans la zone de 10 millions d’habitants. Dans le cadre de l'état d’urgence, le gouvernement peut envoyer l’armée patrouiller dans les rues et restreindre certains droits comme la liberté de réunion. La mobilisation à Lima mercredi a été la plus violente depuis le début des manifestations qui s’intensifient depuis un mois dans le pays andin contre le crime organisé et les dirigeants et qui ont suscité une crise politique. Des heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre, causant la mort d’un homme de 32 ans à Lima, tué par un policier, ainsi que 113 blessés, 84 policiers et 29 civils, selon des données officielles. Le président du Parlement péruvien José Jeri, président par intérim, a déploré la mort du manifestant, insistant cependant sur le fait que la manifestation avait été détournée par un petit groupe qui voulait semer «le chaos». Avec des bougies, des fleurs et des pancartes contre le président José Jeri, des dizaines de jeunes ont rendu hommage jeudi soir à la victime, le rappeur Eduardo Ruiz, 32 ans, connu sous le nom de Trvko. «Je suis ici pour exprimer mon indignation face au meurtre lâche de notre camarade», a déclaré à l’AFP Solaris Raez, un étudiant de 25 ans. «Les circonstances de sa mort sont vraiment honteuses.» L’homme a été abattu par un policier qui a agi de son propre chef et qui sera renvoyé de la police, a annoncé le chef de la police, le général Oscar Arriola. Pouvoirs spéciaux Jeudi, le président par intérim s’est présenté devant le Congrès du pays pour demander des pouvoirs spéciaux pour remédier à la crise sécuritaire. Ils lui permettraient de faire approuver des mesures d’urgence sans l’aval des parlementaires. «Je demande des pouvoirs législatifs pour légiférer principalement sur des questions de sécurité citoyenne (...), le principal problème», a déclaré le président de droite aux médias. «Parmi elles figure la question des prisons», depuis lesquelles les menaces d’extorsion sont généralement coordonnées, a-t-il ajouté, sans plus de détails. «Je ne démissionnerai pas» Mercredi, des milliers de personnes à travers le pays s'étaient rassemblées à l’appel du mouvement «Génération Z», symbole de la contestation mondiale des jeunes contre leurs gouvernements. En guise de symbole, ils brandissent le drapeau de One Piece, le manga le plus vendu au monde, dont le héros Luffy s’oppose à des groupes dominants. «Qu’ils s’en aillent tous», ont scandé les manifestants péruviens remontés au sujet de leurs gouvernants. «Je ne démissionnerai pas, je continuerai à assumer mes responsabilités», a déclaré M. Jeri à la presse. Depuis un mois, plus de 200 personnes ont été blessées lors des manifestations dans le pays, dont des policiers, manifestants et journalistes. La crise sécuritaire au Pérou, qui affecte notamment les transports avec au moins 47 chauffeurs de bus assassinés depuis janvier sur fond d’extorsion, a précipité la destitution de la présidente Dina Boluarte le 10 octobre. Le président du Parlement péruvien José Jeri assure désormais, jusqu’en juillet 2026, la présidence par intérim du pays en proie à l’instabilité gouvernementale. Le Pérou a connu sept gouvernements au cours de la dernière décennie, y compris celui qui a remplacé Boluarte. Carlos MANDUJANO © Agence France-Presse

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