Gaza : la Turquie va envoyer des équipes spécialisées pour rechercher les corps des otages

Gaza : la Turquie va envoyer des équipes spécialisées pour rechercher les corps des otages

Condition sine qua non de l’accord de paix entre Israël et le Hamas, le retour des corps des otages s’avère difficile. Pour aider dans cette tâche, la Turquie a annoncé qu'elle allait envoyer des équipes spécialisées sur le terrain. Une aide importante. Pour que les conditions du plan de paix américain entre Israël et le Hamas soient remplies, le groupe terroriste doit rendre l’ensemble des dépouilles des otages israéliens. Pour aider dans cette tâche ardue, la Turquie a annoncé ce jeudi l’envoi d’équipes de recherches spécialisées. En effet, si le Hamas a libéré dans les temps les 20 derniers otages vivants, il n’a remis pour le moment que 9 corps sur les 28 qu’il retient encore sur la bande de Gaza. L’organisation terroriste palestinienne a précisé qu’il s’agissait des seuls corps auxquels elle avait pu accéder, arguant qu’un «équipement spécial» serait nécessaire pour les 19 dépouilles restantes. C’est dans l’optique ...

Gaza : la Turquie va envoyer des équipes spécialisées pour rechercher les corps des otages

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Condition sine qua non de l’accord de paix entre Israël et le Hamas, le retour des corps des otages s’avère difficile. Pour aider dans cette tâche, la Turquie a annoncé qu'elle allait envoyer des équipes spécialisées sur le terrain. Une aide importante. Pour que les conditions du plan de paix américain entre Israël et le Hamas soient remplies, le groupe terroriste doit rendre l’ensemble des dépouilles des otages israéliens. Pour aider dans cette tâche ardue, la Turquie a annoncé ce jeudi l’envoi d’équipes de recherches spécialisées. En effet, si le Hamas a libéré dans les temps les 20 derniers otages vivants, il n’a remis pour le moment que 9 corps sur les 28 qu’il retient encore sur la bande de Gaza. L’organisation terroriste palestinienne a précisé qu’il s’agissait des seuls corps auxquels elle avait pu accéder, arguant qu’un «équipement spécial» serait nécessaire pour les 19 dépouilles restantes. C’est dans l’optique ...

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Condition sine qua non de l’accord de paix entre Israël et le Hamas, le retour des corps des otages s’avère difficile. Pour aider dans cette tâche, la Turquie a annoncé qu'elle allait envoyer des équipes spécialisées sur le terrain. Une aide importante. Pour que les conditions du plan de paix américain entre Israël et le Hamas soient remplies, le groupe terroriste doit rendre l’ensemble des dépouilles des otages israéliens. Pour aider dans cette tâche ardue, la Turquie a annoncé ce jeudi l’envoi d’équipes de recherches spécialisées. En effet, si le Hamas a libéré dans les temps les 20 derniers otages vivants, il n’a remis pour le moment que 9 corps sur les 28 qu’il retient encore sur la bande de Gaza. L’organisation terroriste palestinienne a précisé qu’il s’agissait des seuls corps auxquels elle avait pu accéder, arguant qu’un «équipement spécial» serait nécessaire pour les 19 dépouilles restantes. C’est dans l’optique ...

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Condition sine qua non de l’accord de paix entre Israël et le Hamas, le retour des corps des otages s’avère difficile. Pour aider dans cette tâche, la Turquie a annoncé qu'elle allait envoyer des équipes spécialisées sur le terrain. Une aide importante. Pour que les conditions du plan de paix américain entre Israël et le Hamas soient remplies, le groupe terroriste doit rendre l’ensemble des dépouilles des otages israéliens. Pour aider dans cette tâche ardue, la Turquie a annoncé ce jeudi l’envoi d’équipes de recherches spécialisées. En effet, si le Hamas a libéré dans les temps les 20 derniers otages vivants, il n’a remis pour le moment que 9 corps sur les 28 qu’il retient encore sur la bande de Gaza. L’organisation terroriste palestinienne a précisé qu’il s’agissait des seuls corps auxquels elle avait pu accéder, arguant qu’un «équipement spécial» serait nécessaire pour les 19 dépouilles restantes. C’est dans l’optique ...

Gaza : la Turquie va envoyer des équipes spécialisées pour rechercher les corps des otages

Gaza : la Turquie va envoyer des équipes spécialisées pour rechercher les corps des otages

Condition sine qua non de l’accord de paix entre Israël et le Hamas, le retour des corps des otages s’avère difficile. Pour aider dans cette tâche, la Turquie a annoncé qu'elle allait envoyer des équipes spécialisées sur le terrain. Une aide importante. Pour que les conditions du plan de paix américain entre Israël et le Hamas soient remplies, le groupe terroriste doit rendre l’ensemble des dépouilles des otages israéliens. Pour aider dans cette tâche ardue, la Turquie a annoncé ce jeudi l’envoi d’équipes de recherches spécialisées. En effet, si le Hamas a libéré dans les temps les 20 derniers otages vivants, il n’a remis pour le moment que 9 corps sur les 28 qu’il retient encore sur la bande de Gaza. L’organisation terroriste palestinienne a précisé qu’il s’agissait des seuls corps auxquels elle avait pu accéder, arguant qu’un «équipement spécial» serait nécessaire pour les 19 dépouilles restantes. C’est dans l’optique ...

LES ÉCLAIREURS - Les moments forts qui ont ponctué les quatre semaines du procès de Cédric Jubillar

LES ÉCLAIREURS - Les moments forts qui ont ponctué les quatre semaines du procès de Cédric Jubillar

Cet avant-dernier jour au procès de Cédric Jubillar est consacré aux plaidoiries des deux avocats de la défense, Mes Emmanuelle Franck et Alexandre Martin. Mercredi 15 octobre, l'avocat général a requis une peine de 30 ans de réclusion à l'encontre de l'accusé. Verdict attendu vendredi. Voici les temps forts de ces quatre semaines du procès de Cédric Jubillar.

Bourse de New York : inquiétudes sur les banques régionales, tensions sino-américaines et crise budgétaire pèsent sur Wall Street

Bourse de New York : inquiétudes sur les banques régionales, tensions sino-américaines et crise budgétaire pèsent sur Wall Street

Washington - La Bourse de New York s’est repliée jeudi, s’inquiétant quelque peu de la stabilité financière des banques régionales américaines, mais aussi de l’avenir des relations commerciales américaines avec la Chine. Le Dow Jones a perdu 0,65%, l’indice Nasdaq a reculé de 0,47% et l’indice élargi S&P 500, de 0,63%. «On observe un début d’inquiétude lié à l’activité de prêts (...) et la faiblesse se concentre autour des banques régionales», explique auprès de l’AFP Angelo Kourkafas, d’Edward Jones. Zions Bancorporation a chuté (-13,14% à 46,93 dollars) après avoir annoncé une perte considérable liée à deux prêts sur sa filiale californienne. Western Alliance a également glissé (-10,88% à 70,26 dollars) après avoir déclaré être confrontée à un emprunteur frauduleux. Le reste du secteur financier, qui avait pourtant brillé en début de semaine grâce à de bons résultats trimestriels, a aussi terminé dans le rouge, à l’instar de Bank of America (-3,52%), JPMorgan Chase (-2,24%) ou encore Wells Fargo (-2,86%). «Il est probablement trop tôt pour que cela s'étende à l’ensemble de l'économie (...) mais tant que nous n’aurons pas davantage de précisions, les marchés adopteront une approche prudente», souligne M. Kourkafas. «Les investisseurs ont parfois tendance à tirer des conclusions hâtives», abonde auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. La place américaine se montre également prudente face aux tensions commerciales entre Pékin et Washington «qui créent de nombreuses incertitudes», note Angelo Kourkafas. Le ministre américain des Finances Scott Bessent a affirmé mercredi que, selon ses informations, Donald Trump comptait toujours rencontrer prochainement son homologue chinois. Mais le président américain semble souffler le chaud et le froid sur Pékin. Dans le même temps, depuis le 1er octobre, les républicains de Donald Trump et l’opposition démocrate sont dans l’impasse au Congrès, incapables de s’entendre sur un nouveau budget. L’Etat fédéral se trouve depuis lors en état de paralysie («shutdown»), ce qui inquiète aussi les marchés, avance M. Kourkafas. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l’Etat américain se détendait nettement, à 3,97% vers 20H30 GMT contre 4,03% la veille en clôture. Le deux ans, plus sensible à la conjoncture économique, s'établissait à 3,41% contre 3,50%. L’indice de volatilité Vix, surnommé indice de la peur, qui mesure la nervosité des investisseurs sur le marché, a quant à lui progressé de plus de 20%. Côté entreprises, les investisseurs ont salué en début de séance les performances trimestrielles du géant taïwanais des semi-conducteurs TSMC, avant que le titre ne bascule dans le rouge (-1,56% à 299,97 dollars). Le groupe a annoncé de nouveaux résultats trimestriels mirobolants, porté par la demande grandissante en puces pour l’intelligence artificielle (IA). La compagnie aérienne américaine United Airlines a aussi terminé en berne (-5,63% à 98,19 dollars) malgré un chiffre d’affaires en progression au troisième trimestre grâce à une fréquentation soutenue. Le directeur général de l’entreprise Scott Kirby, a averti jeudi qu’un prolongement de la crise budgétaire américaine pourrait diminuer la fréquentation dans l’aviation commerciale. L'éditeur de logiciels américain Salesforce a été recherché (+3,94% à 245,89 dollars) après avoir annoncé qu’il prévoyait un chiffre d’affaires supérieur à 60 milliards de dollars en 2030, soit plus qu’anticipé par le marché. Nasdaq © Agence France-Presse

Bourse de New York : inquiétudes sur les banques régionales, tensions sino-américaines et crise budgétaire pèsent sur Wall Street

Bourse de New York : inquiétudes sur les banques régionales, tensions sino-américaines et crise budgétaire pèsent sur Wall Street

Washington - La Bourse de New York s’est repliée jeudi, s’inquiétant quelque peu de la stabilité financière des banques régionales américaines, mais aussi de l’avenir des relations commerciales américaines avec la Chine. Le Dow Jones a perdu 0,65%, l’indice Nasdaq a reculé de 0,47% et l’indice élargi S&P 500, de 0,63%. «On observe un début d’inquiétude lié à l’activité de prêts (...) et la faiblesse se concentre autour des banques régionales», explique auprès de l’AFP Angelo Kourkafas, d’Edward Jones. Zions Bancorporation a chuté (-13,14% à 46,93 dollars) après avoir annoncé une perte considérable liée à deux prêts sur sa filiale californienne. Western Alliance a également glissé (-10,88% à 70,26 dollars) après avoir déclaré être confrontée à un emprunteur frauduleux. Le reste du secteur financier, qui avait pourtant brillé en début de semaine grâce à de bons résultats trimestriels, a aussi terminé dans le rouge, à l’instar de Bank of America (-3,52%), JPMorgan Chase (-2,24%) ou encore Wells Fargo (-2,86%). «Il est probablement trop tôt pour que cela s'étende à l’ensemble de l'économie (...) mais tant que nous n’aurons pas davantage de précisions, les marchés adopteront une approche prudente», souligne M. Kourkafas. «Les investisseurs ont parfois tendance à tirer des conclusions hâtives», abonde auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. La place américaine se montre également prudente face aux tensions commerciales entre Pékin et Washington «qui créent de nombreuses incertitudes», note Angelo Kourkafas. Le ministre américain des Finances Scott Bessent a affirmé mercredi que, selon ses informations, Donald Trump comptait toujours rencontrer prochainement son homologue chinois. Mais le président américain semble souffler le chaud et le froid sur Pékin. Dans le même temps, depuis le 1er octobre, les républicains de Donald Trump et l’opposition démocrate sont dans l’impasse au Congrès, incapables de s’entendre sur un nouveau budget. L’Etat fédéral se trouve depuis lors en état de paralysie («shutdown»), ce qui inquiète aussi les marchés, avance M. Kourkafas. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l’Etat américain se détendait nettement, à 3,97% vers 20H30 GMT contre 4,03% la veille en clôture. Le deux ans, plus sensible à la conjoncture économique, s'établissait à 3,41% contre 3,50%. L’indice de volatilité Vix, surnommé indice de la peur, qui mesure la nervosité des investisseurs sur le marché, a quant à lui progressé de plus de 20%. Côté entreprises, les investisseurs ont salué en début de séance les performances trimestrielles du géant taïwanais des semi-conducteurs TSMC, avant que le titre ne bascule dans le rouge (-1,56% à 299,97 dollars). Le groupe a annoncé de nouveaux résultats trimestriels mirobolants, porté par la demande grandissante en puces pour l’intelligence artificielle (IA). La compagnie aérienne américaine United Airlines a aussi terminé en berne (-5,63% à 98,19 dollars) malgré un chiffre d’affaires en progression au troisième trimestre grâce à une fréquentation soutenue. Le directeur général de l’entreprise Scott Kirby, a averti jeudi qu’un prolongement de la crise budgétaire américaine pourrait diminuer la fréquentation dans l’aviation commerciale. L'éditeur de logiciels américain Salesforce a été recherché (+3,94% à 245,89 dollars) après avoir annoncé qu’il prévoyait un chiffre d’affaires supérieur à 60 milliards de dollars en 2030, soit plus qu’anticipé par le marché. Nasdaq © Agence France-Presse

Bourse de New York : inquiétudes sur les banques régionales, tensions sino-américaines et crise budgétaire pèsent sur Wall Street

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Washington - La Bourse de New York s’est repliée jeudi, s’inquiétant quelque peu de la stabilité financière des banques régionales américaines, mais aussi de l’avenir des relations commerciales américaines avec la Chine. Le Dow Jones a perdu 0,65%, l’indice Nasdaq a reculé de 0,47% et l’indice élargi S&P 500, de 0,63%. «On observe un début d’inquiétude lié à l’activité de prêts (...) et la faiblesse se concentre autour des banques régionales», explique auprès de l’AFP Angelo Kourkafas, d’Edward Jones. Zions Bancorporation a chuté (-13,14% à 46,93 dollars) après avoir annoncé une perte considérable liée à deux prêts sur sa filiale californienne. Western Alliance a également glissé (-10,88% à 70,26 dollars) après avoir déclaré être confrontée à un emprunteur frauduleux. Le reste du secteur financier, qui avait pourtant brillé en début de semaine grâce à de bons résultats trimestriels, a aussi terminé dans le rouge, à l’instar de Bank of America (-3,52%), JPMorgan Chase (-2,24%) ou encore Wells Fargo (-2,86%). «Il est probablement trop tôt pour que cela s'étende à l’ensemble de l'économie (...) mais tant que nous n’aurons pas davantage de précisions, les marchés adopteront une approche prudente», souligne M. Kourkafas. «Les investisseurs ont parfois tendance à tirer des conclusions hâtives», abonde auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. La place américaine se montre également prudente face aux tensions commerciales entre Pékin et Washington «qui créent de nombreuses incertitudes», note Angelo Kourkafas. Le ministre américain des Finances Scott Bessent a affirmé mercredi que, selon ses informations, Donald Trump comptait toujours rencontrer prochainement son homologue chinois. Mais le président américain semble souffler le chaud et le froid sur Pékin. Dans le même temps, depuis le 1er octobre, les républicains de Donald Trump et l’opposition démocrate sont dans l’impasse au Congrès, incapables de s’entendre sur un nouveau budget. L’Etat fédéral se trouve depuis lors en état de paralysie («shutdown»), ce qui inquiète aussi les marchés, avance M. Kourkafas. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l’Etat américain se détendait nettement, à 3,97% vers 20H30 GMT contre 4,03% la veille en clôture. Le deux ans, plus sensible à la conjoncture économique, s'établissait à 3,41% contre 3,50%. L’indice de volatilité Vix, surnommé indice de la peur, qui mesure la nervosité des investisseurs sur le marché, a quant à lui progressé de plus de 20%. Côté entreprises, les investisseurs ont salué en début de séance les performances trimestrielles du géant taïwanais des semi-conducteurs TSMC, avant que le titre ne bascule dans le rouge (-1,56% à 299,97 dollars). Le groupe a annoncé de nouveaux résultats trimestriels mirobolants, porté par la demande grandissante en puces pour l’intelligence artificielle (IA). La compagnie aérienne américaine United Airlines a aussi terminé en berne (-5,63% à 98,19 dollars) malgré un chiffre d’affaires en progression au troisième trimestre grâce à une fréquentation soutenue. Le directeur général de l’entreprise Scott Kirby, a averti jeudi qu’un prolongement de la crise budgétaire américaine pourrait diminuer la fréquentation dans l’aviation commerciale. L'éditeur de logiciels américain Salesforce a été recherché (+3,94% à 245,89 dollars) après avoir annoncé qu’il prévoyait un chiffre d’affaires supérieur à 60 milliards de dollars en 2030, soit plus qu’anticipé par le marché. Nasdaq © Agence France-Presse

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Washington - La Bourse de New York s’est repliée jeudi, s’inquiétant quelque peu de la stabilité financière des banques régionales américaines, mais aussi de l’avenir des relations commerciales américaines avec la Chine. Le Dow Jones a perdu 0,65%, l’indice Nasdaq a reculé de 0,47% et l’indice élargi S&P 500, de 0,63%. «On observe un début d’inquiétude lié à l’activité de prêts (...) et la faiblesse se concentre autour des banques régionales», explique auprès de l’AFP Angelo Kourkafas, d’Edward Jones. Zions Bancorporation a chuté (-13,14% à 46,93 dollars) après avoir annoncé une perte considérable liée à deux prêts sur sa filiale californienne. Western Alliance a également glissé (-10,88% à 70,26 dollars) après avoir déclaré être confrontée à un emprunteur frauduleux. Le reste du secteur financier, qui avait pourtant brillé en début de semaine grâce à de bons résultats trimestriels, a aussi terminé dans le rouge, à l’instar de Bank of America (-3,52%), JPMorgan Chase (-2,24%) ou encore Wells Fargo (-2,86%). «Il est probablement trop tôt pour que cela s'étende à l’ensemble de l'économie (...) mais tant que nous n’aurons pas davantage de précisions, les marchés adopteront une approche prudente», souligne M. Kourkafas. «Les investisseurs ont parfois tendance à tirer des conclusions hâtives», abonde auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. La place américaine se montre également prudente face aux tensions commerciales entre Pékin et Washington «qui créent de nombreuses incertitudes», note Angelo Kourkafas. Le ministre américain des Finances Scott Bessent a affirmé mercredi que, selon ses informations, Donald Trump comptait toujours rencontrer prochainement son homologue chinois. Mais le président américain semble souffler le chaud et le froid sur Pékin. Dans le même temps, depuis le 1er octobre, les républicains de Donald Trump et l’opposition démocrate sont dans l’impasse au Congrès, incapables de s’entendre sur un nouveau budget. L’Etat fédéral se trouve depuis lors en état de paralysie («shutdown»), ce qui inquiète aussi les marchés, avance M. Kourkafas. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l’Etat américain se détendait nettement, à 3,97% vers 20H30 GMT contre 4,03% la veille en clôture. Le deux ans, plus sensible à la conjoncture économique, s'établissait à 3,41% contre 3,50%. L’indice de volatilité Vix, surnommé indice de la peur, qui mesure la nervosité des investisseurs sur le marché, a quant à lui progressé de plus de 20%. Côté entreprises, les investisseurs ont salué en début de séance les performances trimestrielles du géant taïwanais des semi-conducteurs TSMC, avant que le titre ne bascule dans le rouge (-1,56% à 299,97 dollars). Le groupe a annoncé de nouveaux résultats trimestriels mirobolants, porté par la demande grandissante en puces pour l’intelligence artificielle (IA). La compagnie aérienne américaine United Airlines a aussi terminé en berne (-5,63% à 98,19 dollars) malgré un chiffre d’affaires en progression au troisième trimestre grâce à une fréquentation soutenue. Le directeur général de l’entreprise Scott Kirby, a averti jeudi qu’un prolongement de la crise budgétaire américaine pourrait diminuer la fréquentation dans l’aviation commerciale. L'éditeur de logiciels américain Salesforce a été recherché (+3,94% à 245,89 dollars) après avoir annoncé qu’il prévoyait un chiffre d’affaires supérieur à 60 milliards de dollars en 2030, soit plus qu’anticipé par le marché. Nasdaq © Agence France-Presse