Vérités

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(Billet Maurice) Vérités Vérité en deçà des Pyrénées, mensonge au-delà… S’il avait lu les Échos, Pascal aurait pu évoquer aussi d’une page à l’autre les caprices de la vérité. Page 2, en titre, « Une embellie inattendue se dessine pour la croissance et l’investissement : en dépit des turbulences politiques la France est bien montée à bord de la reprise européenne ». Page 4, en titre : « La France taxe plus ses entreprises que la plupart des pays européens ». Page 16, en titre : 2025, « La belle année boursière des…

CAN 2025 : combien l’équipe championne va-t-elle toucher ?

CAN 2025 : combien l’équipe championne va-t-elle toucher ?

La CAN 2025 se déroule du 21 décembre au 18 janvier au Maroc. La dotation de la compétition a encore augmenté cette année. Un jackpot à aller chercher. En plus d’un titre continental, le vainqueur de la CAN 2025, la 35e édition de la Coupe d’Afrique des nations, empochera la belle somme de 7 millions de dollars (5,9 millions d’euros). A noter qu’au total, une équipe qui remporte la compétition pourra empocher jusqu'à 11,6 millions de dollars (9,8 millions d’euros), en ajoutant les bonus de chaque phase du tournoi. La CAF (Confédération africaine de football) va distribuer 32 millions de dollars (27,3 millions d’euros) pendant cette compétition. Les derniers de chaque poule toucheront 500.000 dollars (427.000 euros). La dotation de la CAN 2025 Champion : 7 millions de dollars (5,9 millions d’euros). Finaliste : 4 millions de dollars (3,4 millions d’euros) Demi-finale : 2.5 millions de dollars (2,1 millions d’euros) ...

Isère. Leur immeuble menace de s’effondrer à cause de malfaçons : « On a nos crédits sur le dos et plus de logement »

Isère. Leur immeuble menace de s’effondrer à cause de malfaçons : « On a nos crédits sur le dos et plus de logement »

Cinq femmes voient l’immeuble dans lequel elles habitaient être placé en péril imminent. Depuis septembre, ces cinq copropriétaires n’ont plus de logement et ne peuvent pas se retourner contre le constructeur pour malfaçons. Elles se retrouvent contraintes d’effectuer des travaux de mise en sécurité avant mars 2026, sous peine de devoir démolir l’immeuble.

« Ils étaient déshumanisés » : l’indignation de la mère des deux enfants tondus dans un foyer à Paris

« Ils étaient déshumanisés » : l’indignation de la mère des deux enfants tondus dans un foyer à Paris

« Ils ne me regardaient même pas ! » C’est le cri du cœur de Lola (le prénom a été modifié) ce jeudi 18 décembre. Cette mère a découvert, lors d’une visite à l’ Aide sociale à l’enfance (ASE) en juillet dernier, ses deux jeunes garçons le crâne entièrement rasé . Une image qui la hante. Cette nouvelle affaire d’enfants tondus dans un foyer parisien intervient quelques jours seulement après la révélation, début décembre, d’un premier cas qui avait déclenché une vive polémique. Un garçon de 8 ans avait été filmé en février 2025 alors que des employés d’un foyer du XIIIe arrondissement lui rasaient le crâne « à des fins d’humiliation », selon la mairie de Paris. La mère de l’enfant avait porté plainte pour violences volontaires sur mineur de moins de 15 ans par personne ayant autorité, après avoir découvert la vidéo en septembre. Une enquête judiciaire est toujours en cours. Infestation de poux C’est dans ce contexte explosif que la Ville de Paris a annoncé jeudi avoir signalé au parquet un nouveau cas impliquant cette fois deux enfants d’une même fratrie. « La ville de Paris a fait un signalement au parquet mardi », a indiqué la mairie, confirmant une information de franceinfo. Une magistrate « en a accusé réception dès le lendemain matin ». Le parquet de Paris a confirmé jeudi avoir reçu ce signalement. Les faits remontent au début du mois de juillet. Lola voit ses deux fils placés le 2 juillet dans un foyer du XVIIIe arrondissement, dans un contexte de séparation compliquée, a précisé son avocate, Me Rebecca Royer. Quelques jours plus tard, deux éducatrices du foyer la contactent pour l’informer que ses garçons « ont des poux, comme les autres enfants du foyer ». Elles lui demandent si elles peuvent couper les cheveux de son fils aîné, alors âgé de quatre ans. Lola donne son accord, indiquant toutefois que son fils « n’aime pas qu’on coupe ses cheveux et plus généralement qu’on le touche ». Elle avait aussi glissé du shampoing anti-poux dans les affaires de ses enfants. Lors d’une visite hebdomadaire à l’ASE en juillet, elle découvre, choquée, que les deux garçonnets ont le crâne rasé, sans qu’on ne l’ait prévenue pour le deuxième, âgé de trois ans. « C’était horrible, ils ne me regardaient même pas ! », s’est-elle émue. Lorsque ses enfants lèvent enfin les yeux vers elle, elle remarque leurs « regards mortifiés, choqués, déshumanisés : c’est ça, ils étaient déshumanisés », dénonce Lola, qui s’interroge sur « les conditions » dans lesquelles les éducateurs ont rasé les cheveux de ses fils. Lola a décidé de porter plainte dans les prochaines semaines, parallèlement aux démarches de la mairie. Son avocate, Me Rebecca Royer, a déploré une « violence grave ». « Absence de volonté délibérée d’humiliation » La fondation OVE, qui gère ce foyer, s’est défendue de tout caractère humiliant et a annoncé avoir ouvert « une enquête interne ». Les enfants sont arrivés avec « une forte infestation de poux » et, après un traitement, « la décision a été prise de procéder à une coupe de cheveux pour ces deux enfants, avec l’accord de leur mère », coupe faite « plus courte que prévue », a-t-elle indiqué dans un communiqué. « Nous regrettons que le résultat esthétique de la coupe n’ait pas convenu à la mère et nous restons mobilisés pour maintenir un dialogue constructif avec la famille », ajoute la fondation. Contrairement à la première affaire, la mairie de Paris a pointé une « absence de volonté délibérée d’humiliation » dans ce nouveau cas. La Ville, qui s’occupe de 8 660 enfants confiés à la protection de l’enfance, a convoqué « en début de semaine prochaine » l’ensemble des directeurs d’associations gérant ces foyers habilités par l’ASE. « On reçoit la famille cette semaine et en début de semaine prochaine », a-t-on ajouté de même source. La ministre de la Santé et de la Famille, Stéphanie Rist , a indiqué avoir elle aussi effectué un signalement auprès du parquet de Paris et a confié une mission à l’Inspection générale des affaires sociales (Igas). « Ces actes constituent une atteinte grave et intolérable à la dignité et à l’intégrité des enfants », a dénoncé la ministre dans un communiqué. Concernant la première affaire du XIIIe arrondissement, « l’enquête administrative est toujours en cours », a confié jeudi la Ville, qui affirme qu’« un rapport définitif sortira fin janvier ». « En attendant, des premières injonctions ont été mises en place, à commencer par une formation du personnel à l’obligation de signaler tout événement grave au procureur de la République », a ajouté la mairie.

L’argentier, le collectionneur et la porcelaine envolée : la folle histoire d’un vol XXL au palais de l’Élysée

L’argentier, le collectionneur et la porcelaine envolée : la folle histoire d’un vol XXL au palais de l’Élysée

L’homme au crâne dégarni affiche une mine penaude où se devine inconfort, stress, bref l’envie d’être partout sauf devant le tribunal correctionnel de Paris. C’est sa première fois et cela se voit. Thomas M. déclame son identité, puis on lui demande son métier : « Maître d’hôtel - argentier à la présidence de la République. » Rien que ça. Le quadragénaire comparaît ce jeudi pour une affaire peu banale : un vol d’ampleur, mené durant de longs mois, au cœur du palais de l’Élysée . Thomas M. est soupçonné d’avoir dérobé plus d’une centaine de pièces de porcelaine servant à la réception des grands dîners d’État et autres agapes. L’argentier connaissait bien ces pièces : c’est lui qui, depuis plus de cinq ans, avait la charge de dresser les tables au millimètre, gérer les stocks, etc.

Une prostituée condamnée pour avoir poignardé un client à Quimper et une instruction en cours pour proxénétisme aggravé

Une prostituée condamnée pour avoir poignardé un client à Quimper et une instruction en cours pour proxénétisme aggravé

En novembre 2024, une trentenaire colombienne effectue une passe dans un appartement à Quimper (Finistère). Après un différend avec son client, elle lui met plusieurs coups de couteau. Elle a été condamnée à 15 mois de prison ferme et est maintenue en détention. Plus largement, une instruction est en cours au sujet de ce réseau de proxénétisme aggravé.