« Ce format, c’est un avantage pour les clubs » : comment la zone mixte est-elle orchestrée dans le football européen ?

« Ce format, c’est un avantage pour les clubs » : comment la zone mixte est-elle orchestrée dans le football européen ?

En Ligue 1, les joueurs sont supposément obligés de passer en zone mixte, même s’ils décident de ne pas s’arrêter. En Coupe d’Europe, l’UEFA a facilité le job des clubs, en obligeant seulement trois joueurs à venir s’adresser aux médias. Une règle qui « présente des avantages et des inconvénients en fonction d’où on se place ».

ArcelorMittal investit dans l'acier électrique, son « plus important investissement », près de Dunkerque

ArcelorMittal investit dans l'acier électrique, son « plus important investissement », près de Dunkerque

Paris - Le géant de la sidérurgie ArcelorMittal, dont l’Assemblée nationale a voté la nationalisation fin novembre, présente mardi à la presse de nouvelles lignes de production à Mardyck, près de Dunkerque, fruit de son «plus important investissement» en Europe depuis dix ans. ArcelorMittal France le répète sur tous les tons: cette nouvelle unité de production d’aciers électriques, qui a nécessité un financement de 600 millions d’euros, représente «le plus important investissement du groupe en Europe depuis dix ans». A Mardyck, dans le Nord, où «les trois premières lignes» de cette nouvelle filière de production doivent démarrer d’ici la fin de l’année, l’entreprise entend produire chaque année plus de 150.000 tonnes de cet acier enrichi de silicium. Cela lui confère de fortes propriétés magnétiques et le destine à la production de moteurs pour voitures électriques. ArcelorMittal y voit une des preuves qu’elle «ne se désengage pas de la France» mais modernise ses outils et «prépare l’avenir de la production d’acier» dans le pays. Cela peine à convaincre représentants du personnel, experts et élus politiques de gauche, qui ont fait adopter à l’Assemblée nationale fin novembre une proposition de loi visant à nationaliser ArcelorMittal France, au nom de la défense de la filière acier française. L’avenir de ce texte est incertain car il lui sera difficile d'être adopté au Sénat. Et le gouvernement y est opposé, y voyant «une réponse populiste à un problème structurel», dixit le ministre de l’Economie Roland Lescure. La demande d’acier, historiquement portée par l’automobile et la construction, s'émousse en Europe. Et la production locale fait face à la concurrence de la production asiatique et notamment chinoise, vendue moins cher. ArcelorMittal, qui revendique avoir investi 1,7 milliard d’euros en 5 ans en France (dont 30% environ pour la maintenance), a annoncé en début d’année un plan de suppression d’emplois dans ses usines dans le nord et l’est du pays. En mai, Jean-Marc Vecrin, coordinateur CFDT pour l’ensemble du groupe, expliquait à l’AFP craindre que «petit à petit (ArcelorMittal) s’engage de plus en plus hors Europe et qu’il se désengage de l’Europe». Début novembre, un rapport d’experts mandatés par le CSEC du groupe, contesté par l’entreprise, avait jugé l’avenir du géant sidérurgique «incertain» en France, et critiqué le sous-investissement dans l’outil de production et «une forme de précipitation» dans la décision de procéder à des licenciements. © Agence France-Presse